- Capitale : Brasilia
- Population : 206 081 432 habitants (classé 6ième)
- Superficie : 8 514 876 km²
- Devise : Réal (BRL)
- Langues : Portugais
- Activités économique : Exploitation du bois, canne à sucre, agriculture, café, maïs, coton, manioc, riz, éthanol (produit par les cannes à sucre) 80% du parc automobile fonctionne avec ce carburant, pétrole, mines (notamment le minerai de fer), l’aéronautique (groupe Embraer 3ième constructeur mondial d’avions), hydroélectricité qui couvre 86% du pays (réseau le plus important du monde), électricité nucléaire, programme spatial, tourisme
HISTOIRE
Avant sa découverte par les Portugais en 1500, on estime que le territoire actuel du Brésil a été habité par environ 2 millions d’Amérindiens. La population amérindienne a été divisée en grandes nations autochtones composées de différents groupes ethniques parmi lesquels se distinguent différentes langues : tupi-guarani, macro-jê et arawak. Les principales tribus étaient les Tupiniquims, Guaranis et les Tupinambas.
La tribu des tupis a été la première à avoir été en contact avec les Portugais et celle dont l’héritage est le plus important.
Certaines de ces tribus étaient bien organisées, même si aucune d’elle ne l’était autant que d’autres populations amérindiennes des pays voisins, comme les Mayas ou Aztèques, qui eux avaient façonné de grands empires et bâti des civilisations très avancées.
En 1500, Pedro Alvares Cabral découvre les côtes brésiliennes. Selon le traité de Tordesillas, signé en 1494, sous l’égide du pape Alexandre VI, toutes les terres nouvellement découvertes situées à plus de 370 lieues à l’ouest du Cap Vert allaient à l’Espagne, les autres étaient attribuées au Portugal. La pointe du Brésil revenait ainsi au Portugal.
Des navigateurs retournèrent plus tard au Brésil et en rapportèrent le bois de « Brésil », bois de couleur braise qu’ils achetaient aux indiens et auquel le Brésil doit son nom actuel.
A la suite d’expéditions secrètes menées par le Français Nicolas Durand de Villegagnon, la France parvint à établir une colonie dans la baie de Guanabara. Ce fut le début de la France antarctique qui occupa la baie de Rio de Janeiro de 1555 à 1567 et fut finalement éliminée par l’arrivée de renforts portugais.
Le Brésil commença à se développer économiquement et l’exploitation de la population indienne locale n’étant plus suffisante pour la production sucrière, les premiers esclaves furent importés d’Afrique en 1550. La traite négrière dura jusqu’au milieu du xixe siècle : le Brésil est le pays d’Amérique du Sud qui a reçu le plus d’esclaves noirs, avec environ 5,5 millions d’Africains (majoritairement de l’Afrique de l’Ouest) déportés du xvie siècle aux années 1850, soit 40 % du total. Les esclaves furent principalement importés par des trafiquants britanniques et français, notamment bordelais et nantais. Les esclaves arrivaient sur le continent américain au moyen d’échanges intercontinentaux basés sur le système du commerce triangulaire.
Ce n’était pas prévu que je visite le Brésil dans mon voyage mais c’était moins chère dans mon billet d »avion de passer par Rio de Janeiro. J’ai donc passé une semaine à Rio et je suis remonté jusqu’aux chutes d’Iguazu afin de rejoindre l’Argentine.
Rio de Janeiro
Me voilà maintenant à Rio, quel changement !!! Je suis bien au Brésil mais dans ma tête, je suis toujours en Colombie. D’ailleurs par réflexe, je parle toujours en espagnol avec la population. C’est un peu frustrant d’ailleurs car je me retrouve de nouveau dans un pays où je ne peux pas communiquer. Commençant à peine à me sentir plus à l’aise en espagnol, me voilà confronté à une nouvelle langue.
Je loge dans la zone sud de Rio à Copacabana. Cette plage est connue dans le monde entier ! Malheureusement la météo n’est pas au rendez-vous, ciel gris et pluie.
Pour mon premier jour, je visite le « muse de amanha » et me promène dans le quartier « centro » là où la plupart des brésiliens travaillent. Ce quartier est sympa ! Le midi, je découvre le fameux buffet brésilien où l’on paye au poids, génial comme idée !!!
J’ai également visité le fameux « Escadaria Selaron » dans le quartier de Lena, lieu où les brésiliens se retrouvent pour faire la fête.
Impossible de passer à Rio sans profiter des plages, quelques journées relax à Copacabana et Ipanema , ça ressource. J’ai également goûté à ma première Feijoada, un plat très riche et local.
Le soleil a fait son apparition seulement pour quelques heures durant ma semaine à Rio alors j’en ai immédiatement profité pour aller voir le christ sur le mont Corcovado. Cette statue est impressionnante, 30m de hauteur, elle surplombe la ville comme ci le christ protégé Rio.
Rio de Janeiro est également réputé pour être une ville très dangereuse avec ses nombreuses favelas. De ce fait, il est m’est difficile de m’aventurer hors des sentiers battus. D’ailleurs le vol est tellement courant ici que l’on trouve pleins de vendeurs dans les rues qui vendent des ceintures cache-billet.
Les natifs de Rio se nomment les « cariocas » et ils sont tous friands de jus ou glace d’açai. Les gens sont pour la plupart très sportifs et il existe un culte du corps. D’ailleurs sur les plages, une multitude d’activités sportives sont proposées.
Cette ville a beaucoup de charme, j’ai vraiment bien aimé ! Je n’ai pas pu profiter vraiment de Rio car il pleuvait touts les jours. De plus, une semaine ici, c’est bien trop court pour m’imprégner de la culture. Un incontournable de Rio aussi c’est le « Pao de Acucar » qui offre un jolie panorama.
Les plats locaux sont : Feijoada, Cozidou, Rabada, Churrasco. Et pour la musique, il faut absolument écouter la samba ou encore « Gilberto Gil/Aquele Abraco » et « Garota de Ipanema », la bosanova !
Fao de Iguaçu
Je me dirige maintenant vers Fao de Iguaçu à 28h de bus pour aller voir les fameuses chutes d’Iguazu.
Une demi-journée suffit pour visiter les chutes côté brésilien. On peut également aller au « Marco das tres fonteiras » qui offre une vue sur les frontières des trois pays, Paraguay, Argentine et Brésil. Concernant les chutes, c’est vraiment magnifique, on en prend plein la vue ! Voir autant de débit d’eau et la force de ce dernier dans un paysage de jungle, c’est tout simplement magique. La partie brésilienne ne permet pas de s’approcher au plus près des chutes mais par contre offre un merveilleux panorama. On peut aller jusqu’au « Garganta del diablo » qui est vraiment extraordinaire.
C’est ainsi que se termine mon court épisode au Brésil, demain je passe la frontière pour aller à Puerto Iguazu et visiter les chutes côtés Argentin. Une semaine ici ne m’a clairement pas permis de m’imprégner de la culture et d’apprendre beaucoup sur ce pays. Par contre, j’ai remarqué que le Brésil a énormément à offrir et est très riche culturellement parlant. La culture brésilienne est totalement différente et appart de la culture latino américaine, c’est très intéressant. J’espère revenir ici un jour et visiter ce pays en profondeur. Par contre, il faut du temps car le Brésil est gigantesque.