J’ai commencé à méditer juste après avoir été testé positif à la maladie de Huntington (test présymptomatique) car un médecin m’avait partagé les bénéfices de cette pratique, notamment concernant les maladies neurodégénératives.
Suite à ses recommandations, je me suis intéressé à la méditation. N’ayant aucune culture sur le sujet, j’ai commencé par lire quelques livres et suivre des méditations guidées sur Youtube.

Au début je n’étais pas très assidu et j’avoue que je ne connaissais absolument rien sur le sujet. J’avais l’impression de perdre mon temps, moi qui suis quelqu’un d’actif, m’asseoir et observer ma respiration , ne serait-ce que 10 min me paraissaient une éternité.
Puis lors de mon long voyage, j’ai rencontré de nombreuses personnes qui étaient des pratiquants assidues. C’est de cette manière que j’ai découvert la pratique de la méditation « Vipassana ».
Je me suis alors réellement intéressé au sujet et j’ai lu différents ouvrages. Ainsi, j’ai commencé à pratiquer la méditation Vipassana quotidiennement.
Il existe différentes techniques de méditation et j’ai choisi « Vipassana » car c’est celle qui me semble la plus authentique.
Ce que je peux vous dire à propos de la méditation c’est que ça n’a aucun lien avec une quelconque religion, ce n’est ni un exercice de respiration ou de relaxation.
La méditation est la pratique de concentrer profondément votre esprit. Avec une pratique assidue, ça peut favoriser la confiance en soi, la pleine conscience, réduire le stress et un meilleur sentiment de paix intérieures.

Dans Vipassana, nous observons simplement les sensations de notre corps.
Le but est de nous aider à :
-calmer notre esprit
-Nous concentrer sur le présent
-Accepter les pensées, les émotions et les sensations pour ce qu’elles sont vraiment
-Réduire les regrets en s’attardant moins sur le passé
-Se soucier moins de l’avenir
-Répondre à des situations basées sur la réalité, au lieu d’inquiétudes ou d’idées préconçues
Quels sont les bénéfices ?
-Réduire le stress et l’anxiété
-Améliorer le bien-être mental (De nombreuses études mettent en évidence les avantages pour les maladies neurodégénératives)
-Favorise la plasticité cérébrale
-Aide à traiter la dépendance
-Accroître la sensibilisation
-Rester équanime
-Détoxifier les anciens schémas de notre cerveau
-Joie et bien être
-Se connaitre, beaucoup d’introspection
-Autoriser la résilience, le non-jugement et le détachement
Pour réellement apprendre cette technique unique, il est nécessaire de participer à une retraite de 10 jours. J’ai eu la chance de pouvoir trouver une place disponible au Mexique.
Une retraite de méditation Vipassana de 10 jours se déroule de la façon suivante :
- Pendant 10 jours, on pratique le « noble silence, il est interdit de parler ou de communiquer avec quiconque
- Téléphone portable prohibé
- Impossible de faire une quelconque autre activité que la méditation
- On se lève à 4h du matin et commence la première méditation à 4h30 et ce jusqu’à 21h30. Généralement ce sont des méditations de 1 à 2h avec des pauses entre chaque session.
- Concernant la nourriture, c’est exclusivement végétarien. Nous avons le droit à un petit déjeuner à 6h30 et un repas à 11h. Il n’y a pas de dîner le soir mais les nouveaux étudiants ont le droit de manger des fruits vers 18h. (Nous mangeons moins afin d’expérimenter des méditations plus profondes. En effet, manger régulièrement et en quantité demande beaucoup d’énergie à l’estomac)
- Nous devons pratiquer « Sila » , qui consiste à respecter des préceptes. S’abstenir de tuer tous êtres vivants, s’abstenir de voler, s’abstenir de toute activité sexuelle, s’abstenir de mentir, s’abstenir de consommer tout produit intoxicant (Alcool, drogue…). Sila assure une base pour le développement de samadhi, la concentration de l’esprit ; la purification de l’esprit est réalisée par pañña, la sagesse de la vision intérieure.
- Tous les soirs, nous avons le droit à un cours de 1h/1h30 de S.N Goenka sur la pratique
- La retraite de 10 jours est entièrement gratuite. En effet, l’idée de bouddha était de partager cette technique afin de faire sortir de la souffrance le plus de personnes possible. S’agissant de pure compassion et partage, il était inconcevable de vendre cette pratique. Néanmoins, le cours étant constitué uniquement de volontaires et afin de faire perdurer ce principe, une donation est souhaitable.
- Les femmes et les hommes sont séparés

Histoire
Vipassana est l’une des techniques de méditation les plus anciennes de l’Inde. Longtemps perdue pour l’humanité, elle fut redécouverte il y a plus de 2500 ans par Gautama le Bouddha. Le mot Vipassana signifie voir les choses telles qu’elles sont vraiment. C’est un processus d’auto-purification par l’observation de soi. On commence par observer le souffle naturel de la respiration afin de concentrer l’esprit. Avec une conscience aiguisée, on procède à l’observation de la nature changeante du corps et de l’esprit, et on fait l’expérience des vérités universelles de l’impermanence, de la souffrance et de la non-existence d’un moi. Cette réalisation de la vérité par l’expérience directe est le processus de purification. La totalité de la voie (Dhamma) est un remède universel pour des problèmes universels, et n’a rien à voir avec une quelconque religion organisée ou du sectarisme.

Bouddha ne représente ni un dieu ou un être supérieur, bouddha est l’appellation que l’on donne à être qui a atteint le niveau ultime au travers de la méditation et du dhamma , « l’illumination ». Ainsi, il y a eu plusieurs bouddha. Et le dernier bouddha se nomme Gautama, le prince du Népal.
L’éveil spirituel ou Illumination a été atteint par Gautama après avoir médité très intensément jusqu’à l’âge de 35 ans. Il partagera et enseignera pendant 45 ans ses découvertes et sa technique de méditation.
Cette technique fut réintroduite de nos jours et ce dans le monde entier , grâce à une personne, S.N Goenka.
Bien que d’origine Indienne, M. Goenka est né et a grandi en Birmanie. Pendant qu’il vivait en Birmanie, il a eu la chance de rencontrer U Ba Khin, et d’apprendre de lui la technique de méditation Vipassana. Après avoir reçu son enseignement pendant quatorze ans, M. Goenka s’installa en Inde et commença à enseigner Vipassana en 1969. Dans un pays encore vivement divisé par les différences de castes et de religions, les cours proposés par M. Goenka ont attiré des milliers de personnes de toutes les couches de la société. En outre, beaucoup de gens du monde entier sont venus participer aux cours de méditation Vipassana.
Des centres de méditation s’ouvrirent sous sa direction en Inde, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en France, au Royaume Uni, au Japon, au Sri Lanka, en Thaïlande, en Birmanie, au Népal et dans d’autres pays.
La technique que S.N. Goenka enseigne vient d’une tradition qui remonte au Bouddha. Le Bouddha n’a jamais enseigné une religion sectaire. Il a enseigné le Dhamma – la voie de la libération – qui est universel. Suivant cette même tradition, l’approche de M. Goenka est totalement non-sectaire. C’est pour cette raison que son enseignement attire profondément des gens de tous les milieux, de toutes les religions et sans religion, et du monde entier.
M. Goenka a reçu de nombreuses distinctions et titres honorifiques de son vivant, notamment le prestigieux Prix Padma de la Présidente de l’Inde en 2012. Ceci est la plus haute distinction civile accordée par le Gouvernement Indien.
Satya Narayan Goenka a rendu son dernier souffle en septembre 2013, à l’âge de 89 ans. Il a laissé un héritage impérissable derrière lui : la technique Vipassana, désormais disponible plus largement que jamais auparavant aux peuples du monde entier.
Mon expérience
Les 3 premiers jours, nous pratiquons uniquement la technique de méditation dite « Apana ».
Apana s’agit d’observer sa respiration, on observe l’air rentrer et sortir de nos narines. Attention, il s’agit uniquement d’observation ! Nous respirons de façon naturelle et observons. Est-ce que l’air rentre dans la narine gauche ou droite ? Est -ce que l’air est froid , chaud ? Est ce nous avons des sensations dans la zone juste en dessous de nos narines ?
Il s’agit uniquement d’observation et il ne faut en aucun cas rechercher une quelconque sensation. Quoi qu’il arrive, quoique l’on puisse ressentir, nous observons et ne réagissons pas.
Bien entendu, l’esprit va très vite s’agiter et nous allons vite nous perdre dans nos pensées. Ce n’est pas grave, à chaque fois que l’on s’égare, on observe que l’on pense et on se reconcentre sur la respiration. Nous passons notre temps à penser en permanence et cette pratique permet de s’en rendre compte très rapidement. Ainsi, à être tout le temps perdu dans nos pensées, nous sommes très rarement ancrés dans le présent. Par ailleurs, on observe que nos pensées sont régulièrement liées à des instants passés ou futurs, encore une façon de nous éloigner d’être dans l’instant présent.
Cette pratique va permettre de calmer l’esprit de ses agitations (pensées excessives) et de l’aiguiser afin d’être beaucoup plus concentré. En effet, à force de se concentrer sur une partie très réduite du corps (la respiration et la zone située en dessous de nos narines), lorsque l’on va pratiquer la technique Vipassana (observer toutes les sensations du corps), il sera beaucoup plus aisé de ressentir des sensations, car les parties à observer sont bien plus grandes.

Ces trois premiers jours se sont très bien déroulés en ce qui me concerne. En effet, ça faisait tellement longtemps que j’attendais de pouvoir participer à cette retraite que j’étais très assidu et concentré. De plus, l’endroit était vraiment parfait. J’ai choisi le centre « Dhamma Makaranda » à la vallée de Bravo au Mexique. Nous avions un grand parc qui permettait de marcher pendant les pauses, la nourriture était succulente et les enseignants très attentifs et bienveillants.
Bien entendu, il y a des méditations plus dures que d’autres et lorsque l’on médite plus de 10h par jour, il y a des moments très difficiles. Mais ça fait justement partie de la technique et il ne faut pas réagir et simplement observer. Que l’on ressent des sensations ou émotions positives comme négatives, il ne faut absolument pas y réagir. L’idée est de pratiquer et développer « l’équanimité ». Nous nous contentons d’observer.

Il y a des gens de tout âge, hommes, femmes, religieux, athées, débutants comme confirmés, la retraite Vipassana de 10 jours est ouverte à quiconque. Toutefois, je recommande de savoir méditer 1h dans la même position avant de participer afin d’être un minimum préparé.
Dès le quatrième jour, l’esprit est plus calme et plus concentré, mieux à même d’entreprendre la pratique de Vipassana elle-même : observer les sensations à travers le corps, comprendre leur nature, et développer l’équanimité en apprenant à ne pas y réagir.
Vipassana consiste donc à scanner littéralement son corps en partant du haut de la tête jusqu’au pied et inversement des pieds jusqu’au haut de la tête. Nous observons toutes sensations (chaleur, froid, fourmillement, chatouille, douleur, irritation, vibration, tremblement…) et cela sur absolument toutes les parties du corps. Il ne faut omettre aucune partie et si on ne ressent rien à un endroit alors on se concentre sur ce dernier pendant quelques minutes avant de reprendre.
Exactement comme pour Anapa, nous ne sommes à la recherche d’aucune sensation particulière, nous faisons qu’observer. Par ailleurs, si nous ressentons d’intenses sensations ou des sensations agréables, nous les observons et continuons notre travail sans s’attacher à ces dernières et à chercher qu’elles se reproduisent en permanence. De la même manière, dans le cas opposé, si nous observons des sensations très désagréables et même très douloureuses (et croyez-moi qu’en méditant 10h par jour des douleurs corporelles très intenses se font ressentir) , nous ne réagissons pas à ces sensations en voulant les ignorer ou y mettre un terme, nous les observons comme de simples sensations.
Alors pourquoi on nous demande de simplement observer, sans s’attacher à quelconques sensations agréables et à ne pas refouler les sensations désagréables. Eh bien car on se rend compte que l’esprit fonctionne de la façon suivante « Désir/Aversion, Aversion/Désir »… Qu’est-ce que cela veut dire ? Ça signifie que dans notre vie quotidienne, et cela depuis notre naissance, notre esprit ne fait que provoquer du « désir » pour des expériences positives et agréables (qui génèrent ainsi des sensations positives dans le corps) et à l’inverse de « l’aversion » pour des expériences négatives et désagréables. De cette façon l’esprit devient triste lorsqu’il n’a pas d’expériences et sensations positives et très agitées lorsqu’il a des expériences négatives. Ceci résulte de nos souffrances mentales.
C’est pourquoi on parle de développer notre « équanimité » (de ne pas réagir) à nos sensations, émotions lors de nos méditations pour briser ce cycle permanent de « désir/aversion ». Afin que dans notre vie, quoi qu’il arrive, nous ne nous attachons surtout pas à nos expériences. Cela ne veut pas dire que l’on ne peut plus profiter d’expériences et sensations positives. Mais simplement que l’on ne s’y attache pas, que l’on observe, profitons et laissons passer. Ceci va renforcer notre concept de « l’impermanence », comprendre que tout, absolument tout dans notre vie et impermanent, rien ne dure et tout change en permanence.

On comprend grâce à cette pratique que toutes les sensations de notre corps sont liées directement à nos pensées et émotions. Vous êtes heureux, des sensations typiques de cette émotion sont observables dans votre corps. À l’inverse, vous êtes malheureux, triste, en colère, anxieux, des sensations uniques pour chaque émotion sont observables dans votre corps.
Et c’est là que la technique Vipassana prend tout son sens. À force d’observer ces sensations et de méditer régulièrement il est possible d’observer le changement de ses sensations. Ainsi, il sera possible de sentir les sensations liées à la colère avant même que vous vous mettiez vous-même en colère et ainsi de faire le choix de rester « équanime » et de ne pas se mettre en colère, simplement en observant ses sensations et en comprenant qu’elles sont impermanentes. Bien entendu, avant d’en arriver là, ça demande beaucoup de pratique et de discipline mais c’est le résultat que l’on peut obtenir.
En effet notre façon de réagir aux événements et expériences de notre vie peut générer de profondes souffrances. Une expérience positive se produit, on est heureux et on cherche en permanence que ce même type d’expérience positive se répète encore et encore, afin de retrouver le bonheur, autrement nous souffrons. À l’inverse, une expérience négative se produit, nous sommes malheureux, générons de la colère, de la haine et un tas d’émotions négatives et nous faisons tous pour que ces expériences négatives ne se reproduisent pas (génération d’aversions dans l’esprit). Et ce même cycle se reproduit indéfiniment et nous ne sommes jamais satisfaits.
Par ailleurs, on apprend que toutes émotions négatives générées produites de profondes souffrances. Il peut nous paraître légitime de nous mettre en colère à certains moments mais les premières victimes de cette colère sont nous mêmes car celà génére de la souffrance. C’est pour cela que l’on travaille l’equanimite et apprenons à ne pas réagir et simplement observer afin de sortir de ce cercle vicieux. La pratique de la méditation Vipassana permet également de dissocier l’ego afin de ne pas réagir par ego et de nous protéger de ses souffrances.
Toutes ces réactions négatives, émotions, sensations, traumatismes que nous générons et que nous avons vécus au cours de notre vie sont appelés « Sankhara ».
Et c’est ainsi qu’on peut parler de « karma ». En effet, tous « Sankhara » que l’on a généré au cours de notre vie est stocké dans nos cellules, organes , cerveau. Le corps et l’esprit sont intimement liés et tout, absolument tout est stocké. Nous possédons une mémoire incroyable avec une capacité de stockage gigantesque. Ainsi, tous les « Sankhara » générés provoqueront de la souffrance dans notre vie et des expériences négatives, c’est ça la définition du karma.
La pratique de la méditation Vipassana va permettre de nettoyer en profondeur l’esprit de tous les « Sankhara » générés et de libérer l’esprit. C’est une réelle chirurgie du cerveau. Par ailleurs, le développement de l’équanimité dans nos séances de méditation va permettre de ne plus créer de nouveaux « Sankhara » car nous n’allons plus réagir aux expériences/sensations positives comme négatives et nous détacher du désir et de l’aversion.
Si l’on arrive à mettre cela en pratique dans notre quotidien alors nous nous libérons de nos souffrances. Bien entendu ici il s’agit de la théorie et en pratique c’est un travail de tous les jours très difficiles. Mais il ne faut pas être trop exigeant et même si nous continuons à nous mettre en colère et générons de la négativité, si au lieu d’être en colère pendant 4h nous le sommes que pendant 2h ou si au lieu d’exploser immédiatement, nous observons notre colère venir et elle se manifeste de manière plus contrôlée. Alors la pratique est bénéfique et porte ses fruits et nous devons continuer de travailler.

10 jours à raison de 10h30 de méditation par jour en étant complètement seul avec soi-même, c’est un énorme travail d’introspection. J’ai appris beaucoup de choses sur ma personnalité.
Également, j’ai pu revivre certaines périodes de ma vie, revoir des personnes et même les entendre alors que ces événements datent d’il y a 20 ans.
Certaines méditations sont également très intenses et profondes. Par exemple, j’ai pu ressentir l’ensemble du flux énergétique de mon corps. Un flash dans mon cerveau est apparu et je pouvais ressentir toutes les sensations de mon corps très intensivement. Ainsi, je pouvais sentir mon cerveau, mon squelette, mon système nerveux et absolument chaque centimètre de mon corps contenait des sensations très intenses.
Bien sûr cela n’arrive pas toujours, voire même très rarement et le risque est justement de continuer à rechercher ces mêmes sensations. (Création de désir) Alors que justement la méthode nous enseigne qu’il ne faut faire qu’observer et ne surtout pas s’attacher à une quelconque sensation.
Ce que je constate également avec la pratique de la méditation Vipassana, c’est que nous sommes beaucoup plus connectés avec la nature, les êtres vivants, humains.. Nous voyons les choses avec beaucoup plus de détails et profondeurs également. Nos sens sont plus développés, certains bruits deviennent très intenses par exemple.
Cette technique nous permet de cultiver la compassion et nous rend beaucoup plus ouvert, humain, humble.. Bien entendu ce n’est pas magique et ça demande une pratique régulière. De même les bénéfices ne sont pas immédiats et nous ne devenons pas parfaits pour autant mais on remarque des améliorations. Du moins je vous partage mon expérience et mon ressenti sur cette pratique.
Le 10ieme jour, nous pratiquons une nouvelle technique de méditation, appelé « Metta » ou encore « Méditation de la bienveillance ».
La pratique de la mettā-bhāvanā (méditation de la bienveillance) est un complément important à la technique de la méditation Vipassana – en fait, c’est son résultat logique. C’est une technique par laquelle nous rayonnons de bonté et de bonne volonté envers tous les êtres, chargeant délibérément l’atmosphère autour de nous des vibrations apaisantes et positives d’un amour pur et compatissant. Le Bouddha a demandé à ses disciples de développer la mettā afin de mener une vie plus paisible et harmonieuse et d’aider les autres à faire de même. Les étudiants de Vipassana doivent suivre cette instruction car mettā nous donne un moyen de partager avec tous les autres la paix et l’harmonie que nous développons.

Le 10e jour c’est également la fin du noble silence et nous pouvons alors rencontrer et échanger avec les participants. Quel bonheur de pouvoir parler après 10 jours.
Le dernier jour, nous aidons à nettoyer les locaux et participons à un dernier cours avec S.N Goenka. Afin de tirer tous les bénéfices de la technique, on nous fait les recommandations suivantes : méditer 1h deux fois par jour, 5/10min de Metta Bhavana après chaque méditation, une retraite de 10 jours/an, une méditation de groupe/semaine et observer pendant 5min les sensations de son corps au réveil et au coucher.

C’est une expérience unique et très intense et je suis très content d’avoir eu l’opportunité d’y participer. J’ai réellement compris le concept de la méditation Vipassana et je trouve cette expérience très enrichissante, c’est pourquoi je tenais à le partager.
Pour plus d’informations et si vous voulez participer à une retraite Vipassana, suivez le lien ci dessous :
https://www.dhamma.org/fr/index