- Capitale : Katmandou
- Devise nationale : « La mère et la mère patrie valent plus que les cieux«
- Population : 29 384 297 habitants
- Superficie : 147 179 km²
- Devise : Roupie Népalaise (NPR)
- Langues : Népalais
- Activités économique : agriculture, industries (tabac, patisserie, riz), tourisme, informatique
Pays fermé jusque dans les années 1950, le Népal est aujourd’hui l’un des pays les plus pauvres au monde avec un revenu moyen par personne de 730 dollars par an. Toutefois, on peut souligner les remarquables efforts effectués par le Népal ces dernières années pour réduire le taux d’illettrisme (particulièrement chez les jeunes), la pauvreté et la mortalité infantile.
D’un point de vue physique, le Népal peut être divisé en trois zones (ceintures) grossièrement orientées est-ouest : la zone montagneuse, la zone des collines et la région du Terraï.
Ces trois zones sont parcourues par les cours d’eau majeurs du pays. L’altitude varie de 60 mètres dans le Téraï à 8 848 mètres avec l’Everest. Cet énorme dénivelé entraîne une grande diversité de climats et de terrains :
- subtropical dans les plaines du Téraï qui bordent l’Inde au sud, traversées par un système de trois rivières majeures (Kosi, Narayani et Karnali) qui appartiennent à la bordure Nord des plaines indo-gangétiques ;
- tempéré dans la région centrale de montagnes basses et de collines ;
- froid et sec dans la région des hautes montagnes de l’Himalaya.
Seulement 20 % de la superficie totale du pays est cultivable et les besoins croissants de la population en bois de chauffage et en riz entraînent une déforestation importante.
HISTOIRE
Pays aux multiples traditions religieuses, le Népal se singularise par la cohabitation pacifique entre les religions et croyances bouddhisme, hindouisme, islam et animisme.
Dans la culture du Népal, les influences bouddhistes sont fortes. D’après l’histoire du Népal, le prince Siddharta Gautama, futur Bouddha a vu le jour dans le sud du pays à Lumbini, dans le quartier de Rupandehi (566 avant J-C). Son père Suddhodana gouvernait alors le royaume des Sakya et sa mère était la reine Maya.
L’émergence du Népal résulte de l’unification d’un ensemble de royaumes et de principautés entreprise vers 1750 par Prithvi Narayan Shah. Avant le milieu du XVIIIe siècle, l’histoire du Népal se confond avec celle de la vallée de Katmandou.
En 1996, le Communist Party of Nepal-Maoist (CPN-M), fatigué par la corruption généralisée des rouages de l’État et l’inefficacité des politiques de développement, en appela à la « guerre du peuple ». Les rebelles maoïstes réussirent à obtenir un certain soutien populaire dans les régions pauvres de l’ouest du Népal. La guérilla mèna des attaques contre des postes de police et des agences gouvernementales dans certaines régions rurales isolées. Les attaques se sont multipliées et étendues à d’autres régions, faisant de nombreuses victimes parmi les policiers et les officiers du gouvernement en poste sur le territoire.
Le 1er juin 2001, dix membres de la famille royale népalaise furent tués dans une fusillade au Palais royal Narayanhiti à Katmandou, dont le roi Birendra lui-même, la reine Aishwarya, leurs enfants et des soeurs du roi. Le tireur n’était nul autre que le fils aîné du roi. La fusillade aurait été la conséquence d’une dispute familiale mettant en cause le prince héritier et sa mère au sujet du choix de sa future épouse. Le prince héritier décéda quelques jours plus tard des suites de sa tentative de suicide. Rares sont les Népalais qui ont crû à cette explication. Toute la famille royale était réunie au palais ce jour là, à l’exception de Gyanendra, le frère du roi, et sa famille. Le 3 juin 2001, Gyanendra succèda à son frère Birendra alors que la couverture médiatique de son couronnement n’arrivait pas à faire taire les rumeurs de complot circulant en sourdine parmi le peuple.
En juin 2004, le roi nomme à nouveau Sher Bahadur Deuba Premier ministre. Le 1er février 2005, il limoge le Premier ministre, s’approprie les pleins pouvoirs, forme un nouveau Conseil des ministres composés de fidèles, décrète l’état d’urgence, instaure la censure et suspend les droits fondamentaux afin de museler l’opposition. De nombreux acteurs politiques sont arrêtés et emprisonnés.
Pendant ce temps, la rébellion tire avantage de l’instabilité politique du pays qui a vu une quinzaine de gouvernements se succéder depuis 1991. Elle ne cesse d’augmenter son emprise. Elle prend désormais pour cible non seulement les forces de l’ordre mais aussi certaines infrastructures publiques et privées dont les centres de communication. Au cours des dix années de guérilla, le conflit a fait près de 13 000 victimes au Népal (données d’avril 2006).
Au début 2006, les sept principaux partis d’opposition concluent une alliance informelle avec les rebelles maoïstes au terme de laquelle ceux-ci décrètent un cessez-le-feu unilatéral à durée indéterminée dans la vallée de Katmandou afin de permettre aux partis d’organiser un bandh (grève générale) ayant pour but de faire pression sur le roi pour le rétablissement du Parlement.
La communauté internationale exhorte le roi Gyanendra à faire preuve de retenue et à rétablir la démocratie. Le Haut commissariat des Nations unies pour les droits de l’Homme condamne l’usage excessif de la force par la police et l’armée. De nombreux observateurs, dont des diplomates en poste à Katmandou, jugent que la situation a atteint un stade critique.
La rue tente à plusieurs reprises de marcher sur le palais royal Narayanhiti protégé par l’armée qui n’arrive plus à contenir les manifestants se comptant par centaines de milliers. Le 24 avril 2006, un peu avant minuit, le roi annonce le rétablissement du Parlement. Le lendemain, la grève générale est levée. L’Alliance des partis d’opposition désigne un Premier ministre, Girija Prasad Koirala, qui est nommé par le roi. Le Parlement est convoqué et le Premier ministre forme un gouvernement de sept membres. Le Népal vit un moment historique.
Kathmandu
Je séjourne un mois au Népal afin de faire principalement le circuit des Annapurnas et découvrir cette nouvelle culture.
Dès mon arrivée à l’aéroport de Kathmandu, la capitale du Népal, je suis immergé dans la culture locale, un vrai choc culturel ! Je suis encore dans l’aéroport que l’on m’aborde de partout pour me vendre des services. Finalement quelqu’un me propose un taxi après quelques négociations me voilà en route. Et là, je me rends compte que ce n’est pas un chauffeur de taxi, en effet il arrête un taxi et monte avec moi dans ce dernier. Une fois à l’intérieur, il se présente comme employé pour une agence de voyage et me propose un tas d’excursions. Ensuite, je le vois caché le compteur du taxi avec un chiffon. C’est alors que je lui fait la remarque et il me répond que c’est « our system ». Le ton est donné, bienvenue au Népal… Au lieu de me déposer à ma destination, il m’amène jusqu’à son agence et m’invite à échanger sur les treks qu’ils proposent. N’étant pas intéressé, je refuse et quitte son bureau. Je pose mes affaires à mon logement et je pars dans le centre de Thamel. Après quelques minutes à me balader, je tombe sur un panneau « carte sim » et demande le prix au vendeur, ce à quoi il me répond « 50 USD ». Le prix relativement très élevé m’interpelle et je négocie alors avec le vendeur, son dernier prix est à 25 USD. Je refuse et continue mon chemin, quand je recroise un vendeur avec des cartes sim. Cette fois çi le prix est de 10 USD… C’est alors que je prends en photo l’étiquette du réel prix et je vais montrer ça au premier vendeur. Gêné, il m’avoua avoir voulu m’arnaquer. Ce sont justes deux anecdotes de mon premier jour au Népal mais des anecdotes dans le même genre il y en aura eu vraiment beaucoup.
Logeant dans le quartier le plus touristique de la ville, Thamel, je pense que ça n’aide pas également. Mais franchement venant du Myanmar où les gens sont si charmants et honnêtes, l’adaptation est compliquée.
Je remarque très vite qu’au Népal, tout est une question d’argent. Le moindre échange avec une personne finira en une vente. Il est difficile d’avoir de sincères rapports humains avec la population locale. Je comprends tout à fait que je suis dans un pays très pauvre et que les gens ont littéralement « faims » mais malheureusement cette différence sociale fait que les échanges sont compliqués. Je ne généralise pas en disant ça, ceci est ma propre expérience ici et on vit chacun des expériences différentes. Ainsi il est tout à fait possible que certaines personnes ont vécues des expériences complétement opposée à la mienne dans ce pays.
Au début de mon voyage, j’ai fait le tour de différentes agences de trek à Kathmandou afin de trouver un guide pour faire le circuit des Annapurnas. En effet étant au mois de janvier, nous sommes en plein hiver et en montagne les températures peuvent atteindre -20/30 degrés avec beaucoup de neige. De ce fait partir avec un guide me semble primordial. Je vous raconte pas l’aventure juste pour négocier avec les différentes agences, au Népal si il y a bien une chose que j’ai appris, c’est faire du business. Les prix et services proposés peuvent énormément varier et je recommande de négocier directement sur place et de ne surtout pas réserver à l’avance sur internet où là les prix sont vraiment exhorbitants. Par exemple un circuit des annapurnas pour 14 jours peut coûter entre 850 et 1200 USD en réservant sur leurs sites. Sur place j’ai négocié à 600 USD pour le trek des annapurnas. Finalement j’ai rencontré un guide dans une salle de sport et je décide de partir avec ce dernier. Je préfère donner mon argent à un guide local directement que de passer par une agence.
J’ai donc eu le temps en parallèle de visiter en long et en large Thamel et c’est vraiment décevant comme endroit. D’ailleurs Kathmandu de manière général m’a déçu. C’est énormément pollué, sale, poussiéreux, des gens et des véhicules qui courent dans tous les sens, très pauvre et à certains endroits c’est vraiment le chaos, quelle tristesse… Il y a aussi encore beaucoup de traces du tremblement de terre de 2015 qui a fait de nombreux dégâts. L’endroit que j’ai préféré c’est « Durban Square » où l’on voit quelques temples typiques.
Et puis je suis de nouveau tombé malade mais cette fois en beaucoup plus fort, mes intestins n’ont pas apprécié la nourriture népalaise. Ce qui m’a obligé à repousser le départ du trek car impossible de bouger.
Quelques mots népalais :
- Dhanyabath : Thanks
- Namaste : Hi
- Tata : Goodbye
- Sanchai hunuhunchha : How’s it going ?
Pokhara et circuit des Annapurnas
J1
Aujourd’hui rendez vous avec Mohan mon guide pour les 14 prochains jours à 7h du matin pour rejoindre un bus qui va nous déposer à Besishahar, petit village au porte des annapurnas. L’Annapurna est un massif de montagnes de l’Himalaya au Népal, comprenant six principaux sommets dont le plus haut, l’Annapurna I, culmine à 8 091 mètres, ce qui en fait le dixième plus haut sommet du monde. Le trek du circuit des Annapurnas fait partie des treks les plus réputés du Népal avec son point culminant à Thorung La Pass qui se situe à 5416m d’altitude.
Puis de Besishahar, nous prenons une jeep qui nous amène directement à Dharapani, village où l’on va démarrer le trek.
Le trajet en bus de Kathmandu à Besishahar fût long et éprouvant, les routes de montagne népalaise sont une réelle aventure. Pour le midi, nous avons eu le droit de déguster un succulent « Dal Bath », le plat le plus célèbre du Népal qui se compose de riz, légumes, curry, viande et que l’on mélange avec les mains, tradition oblige.
J2
Premier jour de trek de l’année ! On marche en direction de « Chame » pour 15 km et 1400m d’élévation positive. La météo n’est pas de notre côté aujourd’hui, il fait très gris, sombre et on ne peut pas apercevoir les montagnes. Lorsque l’on arrive à Chame en milieu d’après midi, il commence même à neiger sévèrement ce qui nous inquiète pour la suite de l’aventure. Nous ne sommes qu’à 2600m d’altitude et on doit aller jusque 5400 où les conditions météorologiques seront bien plus rudes. Il continuera de neiger toute la soirée et nuit…
J3
Une véritable tempête de neige s’est abatue sur nous pendant la nuit. C’est vraiment impressionnant la quantité qu’il est tombé en si peu de temps. C’est alors que l’on se concerte avec mon guide et que l’on prend la décision de faire demi tour et d’annuler le trek. C’est très décevant et frustrant et on a croisé de nombreuses personnes qui ont continués l’ascension. Néanmoins je pense que c’était une sage décision. Je n’avais nullement envie de me retrouver bloqué en haute montagne à cause d’une tempête de neige. Je pense qu’il faut savoir écouter la nature et ne pas forcer les choses car on ne maîtrise pas les éléments. Du coup j’ai perdu de l’argent et je n’ai clairement pas eu l’occasion de profiter de la montagne, raison principale pour laquelle je suis venu ici.
Du coup n’ayant pas de plan B, j’ai pris la décision d’aller du côté de Pokhara, un village en bordure d’un joli lac et au pied des annapurnas. J’étais toujours malade, pas faible mais seulement mes intestins qui n’ont jamais réussi à s’adapter au Népal. A Pokhara on peut faire différentes activités comme une randonnée jusque « Sarangkote », visiter la Peacepagoda stupa, les « Devi’s falls », le musée international de la montagne, le « Begnas lake » et encore faire du bateau sur le lac.
Je suis resté deux semaines à Pokhara avec aucuns plans, juste pour souffler un peu et découvrir les environs. J’ai pu profiter de retrouver les joies de la salle de sport et participé à quelques cours de yoga. J’ai découvert le « Reiki », une méthode de médecine traditionnelle tibétaine (originaire du Japon) qui consiste à influer sur les flux d’énergies de notre corps.
Mon article sur le Népal et court, j’ai peu à partager et c’est clairement représentatif de mon voyage ici. C’est la première fois que je voyage aussi peu dans un pays. Le fait d’avoir annulé le trek a changé mes plans et j’ai été malade tout le mois ce qui n’a pas arrangé les choses. De plus j’ai été déçu par ce pays. Je pense aussi qu’après 7 mois de voyage intensif, je commence à craquer, je ne m’imaginais pas à quel point ce genre de voyage était intense aussi bien physiquement que mentalement. Au Népal, j’ai clairement moins cette dynamique du voyage qui me pousse à vouloir tout découvrir, à m’intéresser à chaque personne que je croise etc…Je pense que je fatigue et en plus j’ai les intestins ruinés. Du coup je vais faire une escale en Thaïlande le temps que j’aille mieux et je retournerai ensuite visiter l’Asie du sud est.