Bolivie

  • Capitale : La Paz
  • Monnaie : Boliviano
  • Population : 1 098 909 habitants
  • Superficie : 1 581 km²
  • Langue : Espagnol, Quechua, Aymara, Guarani
  • Activités économique : Industrie (activité minière, lithium, or blanc, argent, étain, cuivre, zinc, fer, or), pétrole, gaz naturel, agriculture (sofa, café, coca, coton, maïs, riz, pomme de terre)

Histoire

La Bolivie, connue avant l’indépendance (1825) sous le nom de Haut-Pérouou Charcas, faisait partie avant l’arrivée des Espagnols de l’empire des Incas.
Il était habité principalement par des populations de langue Aymara qui occupaient la contrée voisine du lac Titicaca et tout le pays à l’Ouest de ce lac, et de langue Quechua qui occupaient la partie orientale. C’était le plus grand état de l’Amérique précolombienne.

Les espagnols ont conquis la région au XVIième siècle (1538) suivants les ordres du conquistador « Pizarro ».

Après la déclaration d’indépendance en 1809, 16 années de guerre se déroulent avant la mise en place de la république. Simon Bolivar fut proclamé président et donna au pays une constitution (25 août  1825) d’après laquelle la présidence était à vie. Sucre gouverna en son nom; mais, n’ayant pu établir la concorde dans une population indisciplinée, il se retira en 1828.

En 1879, le Chili s’empara du port bolivien d’Antofagasta : ce fut le point de départ de la guerre du Pacifique (1879-1883). La Bolivie et son allié le Pérou furent vaincus par le Chili. Le territoire bolivien fut alors dépouillé de ses possessions sur la côte et perdit tout accès à la mer.
En 1935, la guerre du Chaco se conclut par la cession d’une partie du territoire. En politique intérieure, les gouvernements se succédèrent rapidement, caractérisant une instabilité politique: coups d’État, guerres civiles et révolutions.

La Bolivie est un pays où l’on trouve un environnement très changeant, entre la jungle en Amazonie, le désert de sel de « Uyuni » et la cordillère des Andes (Huayna Potosi 6000+ m d’altitude), ce pays d’Amérique latine est grandiose et m’a beaucoup plu.

En Bolivie, on écoute et danse sur du « Sicus », « La quena », « Tarkas », « Quenacho », « Charango » et on peut même manger du lama !

Copacabana

Copacabana est une petite ville bordée par le célèbre lac Titicaca à seulement 5km de la frontière péruvienne. Pour info, le lac Titicaca culmine à 3800m d’altitude, c’est l’étendue d’eau navigable la plus en altitude du monde.

C’est l’endroit idéal pour se reposer au milieu du traditionnel circuit touristique « Pérou, Bolivie, Chili ».

J’en ai profité pour acheter quelques souvenirs, me balader dans les marchés locaux, visiter l’église et assister au coucher de soleil. Il faut absolument goûter aux truites pêchées directement dans le lac Titicaca, un délice !

De Copacabana, on peut prendre un bateau qui nous amène sur « L’Isla del Sol« , une île magnifique où l’on peut même passer plusieurs jours.

La Paz

Je prends un bus de Copacabana pour rejoindre la capitale de Bolivie, La Paz.

La Paz culmine à 3650m d’altitude et elle connue pour être la capitale la plus haute au monde. En raison de son altitude, on retrouve un climat « subtropical », des étés pluvieux et des hivers secs.

Cette ville est un vrai centre culturel de la Bolivie et on peut observer plusieurs monuments appartenant à l’époque coloniale.

J’ai notamment visité l’église San Francisco, la cathédrale métropolitaine, la place Murillo et la rue Jaén. Se balader dans les marchés est un réel plaisir et on est plongé dans l’ambiance bolivienne. Petite particularité ici, on peut visiter le « marché des sorcières » où il est même possible d’acheter des foetus de Lama afin de les donner en offrande (selon les croyances ancestrales).

La feuille de « Coca »

Un incontournable à La Paz, c’est le musée de la coca, en effet cette plante fait partie intégrante de la culture andéenne et elle est encore très largement consommée.

La « coca » est utilisée depuis plus de 5000 ans (avant JC à aujourd’hui), et possède de nombreuses vertus. Elle permet de combattre le mal de l’altitude (soroche), a un pouvoir énergisant et anesthésiant et regorge de vitamine, magnésium et fer.

Pour la petite histoire « Mama Coca » serait même la fille de « Pacha Mama » (Mère-nature), elle fait partie intégrante de la culture et on peut même l’offrir en offrande lors de mariages par exemple.

Comment on consomme la feuille de coca ? On mastique simplement la feuille avec un « alcali » (cendre de pommes de terre/banane ou chaux).

Sous l’influence d’un banquier originaire d’amérique du nord jugeant la coca comme responsable de la pauvreté en Amérique latine, elle fut bannie par l’ONU.

Cependant, les pays occidentaux sont ceux qui en utilisent le plus et notamment dans l’industrie pharmaceutique.

Coca-Cola également, importe des tonnes de feuilles de coca chaque année afin d’élaborer sa fameuse boisson.

D’ailleurs, l’inventeur de la boisson à la feuille de coca est, à l’origine un Français, Angelo Mariani. Il inventa le vin « Mariani » et avait une réputation à travers le monde. A la même période, les Etats-Unis sont frappés par la prohibition de l’alcool et de ce fait le vin « Mariani » devient une boisson sans alcool, le premier « coca » était créé. Quelques années plus tard, Coca-Cola reprendra la formule.

On blâme l’Amérique latine pour sa production de stupéfiants et notamment de cocaïne et pourtant ce sont les Occidentaux qui en consomment le plus. Par exemple, la population américaine représente 5 % de la population mondiale et consomme 50% de la production de cocaïne.

Freud est le premier à avoir découvert les effets stimulants de la cocaïne. Auparavant cette dernière était utilisée principalement pour ses vertus anesthésiante.

Il ne faut pas confondre la molécule appelée « cocaïne » que l’on retrouve dans la feuille de coca et la drogue « cocaïne » qui emprunte le même nom. En vérité, la cocaïne est le principe actif de la feuille de coca tout comme la caféine est le principe actif du café. Lors de la confection de la drogue « cocaïne », on utilise certes des feuilles de coca, mais aussi un tas d’agents chimiques et très toxiques. La simple consommation de feuille de coca ne donne en aucun cas les effets de la drogue.

Après avoir colonisé et massacré, Pizarro, le conquistador Espagnol, a eu l’idée de confisquer tous les plants de feuilles de coca. Ainsi, les Espagnols possédaient toutes les terres de coca et revendaient des feuilles aux Inkas. Un marché juteux, pour un pays où la feuille de coca est comme le café expresso en France ou en Italie, c’est à dire avec une forte demande.

Camina de la muerte – Route de la mort

De La Paz, il est possible de partir avec un guide descendre la célèbre « route de la mort » en vélo.

En compagnie de trois Boliviens et Alvaro, notre guide, nous partons donc en direction de la montagne pour atteindre 4900m d’altitude.

Avec nos magnifiques VTT, nous voilà prêt pour descendre 3000m de dénivelés négatifs et 70km de distance jusqu’à l’arrivée en pleine jungle, appelée « Yungas ».

En plus du VTT, on a eu la chance de pouvoir traverser un précipice en « zipline », une sacrée journée riche en aventure !

Amazonie – Parc National « Madidi »

De La Paz, on peut prendre un avion pour se rendre directement à Rurrenabaque et ainsi chercher une agence pour se rendre dans le parc national de « Madidi » en bordure de l’Amazonie, une expérience unique !

A peine arrivée à l’aéroport de Rurrenabaque, lorsque l’on descend de l’avion et que l’on arrive sur le tarmac, on peut déjà sentir l’odeur de la jungle et entendre la vie qui l’anime, incroyable.

Je pars avec un guide, Juan, deux Hollandais et une Anglaise, en voiture jusqu’à rejoindre une rivière en pleine jungle. Nous prenons une barque pour rejoindre notre campement et on peut déjà observer des caïmans, capybara, de nombreux oiseaux, des piranhas, singes…

Pour la première fois, je vois aussi des dauphins roses, je ne connaissais pas du tout, c’est magique !

J’ai également adoré, à la nuit tombée, observer les yeux des caïmans qui brillent dans la nuit et encore mieux le spectacle des lucioles, cette fois-ci c’est sûr, je suis bien en Amazonie.

Durant ces quelques jours nous avons aussi pêché des piranhas que l’on a même mangés.

Le dernier jour, nous sommes carrément partis à la chasse à l’anaconda ! Après quelques heures à se balader dans un marais, nous avons trouvé deux anacondas adultes et un bébé, que l’on a ensuite remis en liberté.

L’Amazonie est vraiment un endroit exceptionnel, je n’étais pas dans la jungle profonde et j’ai déjà pu observer un nombre conséquent de différentes espèces.

Uyuni – Sud du Lipez

De la ville de Uyuni, on peut réserver une agence afin de partir en 4×4 pour traverser le désert de sel de Uyuni et le Sud du Lipez, sûrement un des plus beaux endroits au monde que j’ai vu !

Avant de partir, je visite la petite ville de Uyuni et en profite pour manger.

Ensuite, je rejoins l’agence et mon guide, José, avec qui nous passerons les trois prochains jours en compagnie d’autres voyageurs.

Le premier jour, nous visitons un cimetière de trains, un musée de sel à Colchani puis nous nous dirigeons vers le fameux désert de sel d’ Uyuni.

Un rêve qui devient réalité !

Pour commencer, nous faisons du vélo en plein dans le désert ensuite nous traversons le désert pour rejoindre l’île de « Incahuasi », une île en plein désert recouvert de cactus.

Puis, nous allons jusqu’à l’île « Pia Pia » afin de profiter d’un magnifique point de vue sur le désert et nous profitons du coucher de soleil. Une expérience inoubliable !

Le deuxième jour, nous continuons notre traversée de cette sublime région.

Le volcan « Ollagüe », les lacs « Altiplano », le désert de Siloli, le « stone tree », un lac rouge où l’on peut contempler des milliers de flamants roses et même des geysers ! Cette région est vraiment éblouissante…

Le soir, nous avons même la chance de nous baigner dans les thermes de « Polques » et observer le ciel. A plus de 3000m d’altitude et en plein désert, autant vous dire que le ciel de nuit est tout simplement magique.

Pour mon dernier jour en Bolivie avant de passer la frontière et de rejoindre le Chili, nous visitons les lacs « verts » et « blancs » et également le désert de « Salvador Dali ».

Ce désert doit son appellation à ses crêtes montagneuses arides qui évoquent les paysages que le peintre Salvador Dali a fait figurer en arrière-plan d’un grand nombre de ses oeuvres.

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