Mexique / Guatemala

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  • Capitale : Mexico city ou D.F pour Distrito Federal (ancien nom de la capitale)
  • Population : 124 574 795 habitants
  • Superficie : 1 964 375 km²
  • Devise : Peso Mexicain
  • Langues : Espagnol, Nahuati (langue utilisée par l’empire Aztèque), Maya Yucatèque (empire Maya) et Mixtèque
  • Activités économique : Pétrole, gaz naturel, agriculture, mines (premier producteur mondial d’argent), pêche, industries (ciment, verre, acier, bière, automobile), NTIC (notamment dans la région de Guadalajara connue comme la Silicon Valley mexicaine), tourisme, 8ème puissance commerciale du monde

Histoire

En 1519, les conquistadors, alliés à de nombreuses tribus ennemis des aztèques dont les Tlaxcaltèques et conduits par Hernan Cortes, se lancent à la conquête de l’empire aztèque, aidés par la supériorité et la qualité de leurs armes et de leurs tactiques de combat, mais aussi la supériorité numérique de leurs alliés indigènes.

Le 13 août 1521, la fin du siège de Tenochtitlan signe la victoire des espagnols et la fin de l’empire Aztèque. Cortes se lance alors dans la conquête d’un vaste empire colonial qui deviendra la nouvelle-espagne. Le territoire s’étendra jusqu’à une importante partie du sud des actuels Etats-Unis (californie, arizona, nouveau mexique et texas). Les principales villes mexicaines sont alors créées, Mexico sur les ruines de Tenochtitlan, Guadalajara, Puebla et Monterrey.

L’Espagne s’est enrichie grâce à la découverte et à l’exploitation des mines d’argent mexicaines, parmis les plus riches du monde. Ils implantent également la culture de la canne à sucre et du café, alors que sur le plan humain, la population amérindienne chuta de 80% à cause principalement des épidémies et travaux forcés. On estime qu’avant l’arrivée des espagnols, le Mexique central comptait 25 millions d’habitants, contre seulement un million vers 1650…

Les trois siècles de domination espagnole (1521-1821) coïncident avec la création du Mexique en tant que nation latine, hispanique, catholique et métisse telle que nous le connaissons aujourd’hui. L’architecture, la gastronomie, les fêtes mexicaines et la structure familiale sont encore largement influencées par ces trois siècles de domination espagnole.

La guerre d’indépendance dura de 1810 à 1821, et elle se célèbre chaque année le 15 septembre. (El grito) Date qui correspond à l’appel du prêtre Miguel Hidalgo appelant les Mexicains à s’unir contre la force coloniale Espagnole.

J’ai séjourné au Mexique du 18 juillet jusqu’au 2 septembre et visité différentes régions que je vous présente ci dessous.

Mexico City

La fameuse capitale du Mexique, anciennement appelée « Distrito Federal » où j’ai passé deux semaines. Cette ville est l’archétype d’une capitale, embouteillage, pollution, transport en commun, très étendue et avec de nombreux habitants, j’ai complétement perdu mes repères venant de l’Alaska.

J’ai logé chez l’habitant, un Mexicain très sympa qui m’a donc accueilli et quel accueil ! Avant mon arrivé, il m’a envoyé une vidéo pour m’expliquer comment venir jusque chez lui. Une fois sur place, il m’a partagé toutes les informations sur les endroits à visiter dans la capitale. J’ai même eu le droit à des « quesadillas » en guise de bienvenue.

Le lendemain, j’ai pu faire un « free walking tour » qui propose de visiter une partie de la ville moyennant un tips. Mexico City est reconnue pour ses musées, sa culture et son art. J’ai beaucoup aimé les graffitis que l’on peut apercevoir un peu partout, des vrais chefs d’oeuvres. Autour de la capitale, on peut observer de nombreuses maisons aux différentes couleurs, roses, jaunes, oranges, rouges, c’est très colorés.

Nombreux points d’intérêts sont regroupés dans le centre historique de la ville où l’on peut visiter la cathédrale métropolitaine de Mexico, le « Palacio National » (siège du gouvernement) ou encore le « Templo Mayor » (vestige du temple aztèque) sur la plaza de la constitucion (ou encore appelé Zacalo). J’ai appris par exemple que « D.F » était recouvert d’eau au temps des Aztèques ou encore que Napoléon III avait tenté de conquérir le Mexique. Dans le même secteur, on peut également visiter le « Palacio de Bellas Artes » qui possède de nombreuses oeuvres d’art, le « Palacio Postal » (le bureau de poste qui est magnifique) ou encore admirer la vue au « Mirador Latino ». J’ai beaucoup aimé la « Plaza Garibaldi » où il est possible d’admirer les « Mariachis » et goûter de la Tequila et/ou Mezcal. Pour la petite histoire, les « Mariachis » sont des groupes de musiciens que vous pouvez payer pour les voir jouer en face de vous. Bien souvent, l’homme demande aux Mariachis de jouer pour sa femme. D’ailleurs, c’est connu dans de nombreux films, les groupes de Mariachis qui font une « serenata » à la fenêtre d’une femme que l’ homme convoitise. J’ai également visité le « Monumento a la revolucion » où j’ai pu assister à une manifestation en faveur du Nicaragua. En effet, ce pays est actuellement sous l’emprise d’un dictateur, Ortega, qui tue et emprisonne des civils contestant son régime. Très triste histoire… Un endroit magnifique à visiter également, c’est la bibliothèque « José Vasconcelos » située près de mon logement à la station « buena vista » et dans le quartier de santa maria la ribeira. L’emblème de Mexico City est l’Angel de la Independencia situé près du quartier « Zona Rosa ». J’ai beaucoup aimé le parc « Chapultepec » qui est gigantesque et où on peut aussi visiter l’ancien château du roi et le musée de l’anthropologie.

Concernant la cuisine, c’est délicieux ! J’ai goûté aux quesadillas, tacos, enchiladas, le pozole et la sauce que l’on appelle « mole » (différentes sortes, la « marron » est une sauce au chocolat). Ici on peut manger n’importe où et n’importe quand. Il y a de nombreux stands de nourriture et les mexicains mangent à toute heure de la journée. Ce que j’ai constaté aussi, c’est qu’ils sont très friands de « sucres », bien souvent, ils accompagnent les repas de boissons sucrées et on peut trouver pleins de vendeurs dans la rue qui proposent des snacks.

Il faut savoir aussi que lorsqu’on décroche le téléphone au Mexique, on dit « bueno » et non « allo ». Cette coutume est née dans les premières années de la téléphonie au Mexique, lors des appels, on répondait d’abord à un opérateur téléphonique et ce dernier faisant manuellement la connexion entre les haut-parleurs. Les échecs fréquents ne garantissaient pas l’écoute de l’autre personne. Ainsi, avant de commencer la conversation, il fallait s’assurer que les lignes fonctionnaient correctement et cela avec la question « bueno ? ».

Un endroit à visiter également à Mexico City, c’est le très connu musée de « Frida Kahlo ». Célèbre artiste, peintre mexicaine qui tout au long de sa vie a eu une santé très fragile souffrant de poliomyélite depuis l’âge de six ans puis victime d’un grave accident de bus. Après son accident, elle se forme à la peinture. Elle s’intéresse particulièrement à l’émancipation des femmes dans la société mexicaine qui est encore très machiste. Elle décide dès son jeune âge qu’elle ne veut pas suivre le même parcours que la plupart des femmes mexicaines. Elle a un désir de voyages, d’études. Elle veut la liberté et le plaisir.

frida

Juste à côté du musée de Frida, se trouve le quartier de « Coyoacan » réputé pour son marché. Un endroit incontournable aussi ici c’est « Xochimilco » où l’on monte à bord de d’une grande barque. Le principe étant de faire la fête entre ami(es)s et/ou famille sur le bateau en suivant le cours d’une rivière. Ambiance mexicaine garantie !

Suite à la perte de mon téléphone, j’ai perdu l’ensemble de mes photos de la capitale…

Non loin de la capitale, à 1h de bus depuis le terminal au nord, on peut visiter les fameuses ruines de Teotihuacan. Magnifique ! C’est un site archéologique contenant certaines des plus grandes pyramides d’Amérique précolombienne. Plus grand que le « Chichen Itza » et en plus il est possible de visiter l’intérieur. La ville a été construite aux environs de 200 avc. J-C et était la plus grande ville d’amérique précolombienne. Le nom de Teotihuacan est « nahuatl » car il a été donné par les Aztèques plusieurs siècles après la chute de la ville. La principale avenue centrale de la cité, « l’allée des morts », est bordée d’une architecture impressionnante, comprenant les immenses pyramides du Soleil, pyramide de la Lune, le temple de Quetzalcoatl (temple du serpent à plumes) et de nombreux palais et temples de moindre importance.

Je profite de mon dernier jour à Mexico City pour faire le parc d’attraction de « Six Flags ». Et les attractions içi sont à sensations garanties ! Mon séjour dans la capitale se termine pour le mieux.

Je suis définitivement pas un amoureux des grandes villes. Mais ce que j’ai aimé ici c’est que j’étais loin de la masse de touriste. J’ai entendu par la suite que de nombreux occidentaux jugent la capitale de Mexico City dangereuse. Honnêtement je ne me suis jamais senti en danger et je logeais dans un quartier 100% mexicain et me deplaçais uniquement en transport en commun. Complétement immergé dans la culture mexicaine en fréquentant des locaux et passant certainement pour un vrai « gringo » (ou encore güerito). Pour la petite histoire « gringo » vient du fait que lors de la guerre entre Etats-Unis et Mexique à la fin du XIX° siècle, l’uniforme des soldats américains était vert, d’où les cris de leur généraux « GREENS GO ! », repris et ridiculisé par les Mexicains avec le mot « gringo ».

San Cristobal de Las Casas

Après 15h de bus de nuit, j’arrive à San Cristobal de las Casas dans la région de « Chiapas ». Cette ville est très jolie ! Je loge dans une auberge de jeunesse « La Posada del Abuelito » où je fais la rencontre d’autres backpackers. Je visite la ville et monte jusqu’à l’un des miradors afin d’avoir un point de vue. J’aime beaucoup cette ville, c’est très typique. Je remarque aussi que les locaux sont très accueillants.

Le lendemain, je pars visiter la cascade de « El Chiflon » et le lac Montebello. Je fais la connaissance de Olga et Laure, des barcelonaises qui voyagent au Mexique et Guatemala. Le courant est tout de suite bien passé, on sympathise puis on passe la journée ensemble. C’est le moment parfait pour pratiquer l’espagnol.

Aujourd’hui, je visite le canyon del Sumidero en bateau. Je fais la connaissance de Florian, un Allemand avec qui je passe la journée. Le canyon est vraiment beau et la végétation qui l’entoure également. Mais hônnetement, je suis un peu déçu. Premièrement il y a énormément de touristes, ça manque d’authenticité. Et surtout ce qui m’a le plus choqué, c’est la pollution de la rivière. Dans ce lieu où réside de nombreuses espèces d’animaux voir à quel point l’être humain détruit l’environnement, c’est énervant. L’environnement durable est un sujet phare du 21ième siècle et il est grand temps que l’on change nos habitudes et que l’on s’éduque, plus qu’un simple sujet politique, nous sommes tous concernés.

Visite de San Juan et Zinacatan, des villages de communautés mayennes. Vivant en totale indépendance du gouvernement mexicain, ils disposent de leur propre système de lois, de police et de justice. Par exemple, si vous commettez une infraction, vous pouvez aller en prison pour quelques jours. Selon la gravité du crime, la peine de mort peut être appliquée. Pour l’anecdote, le maire était accusé de ne pas redistribuer les aides de l’état équitablement, les habitants se sont donc retournés contre ce dernier. L’espagnol n’est que la deuxième langue ici. Concernant la religion, ils se proclament « catholique traditionnelle ». Ils se réfèrent au calendrier mayen, disposent de « leader spirituelle » et shaman. Lors de l’invasion espagnol, cette culture était accusée de représenter le satanisme et les espagnols ont mis un terme à leurs rites et croyances.

Venant à San Cristobal de Las Casas principalement pour la jungle et montagne, je m’apercois après quelques jours de recherches qu’il n’est malhereusement pas possible de faire de trek de plusieurs jours. En effet, il existe un conflit entre la population autochtone vivant dans la jungle et le gouvernement mexicain. Durant un free walking tour, je parle avec un hollandais qui me recommande vivement le Guatemala. Apparement ce pays regorge de nature et en plus possède des volcans en activités. Ni une, ni deux, j’annule ma progression au Mexique et décolle pour le Guatemala. C’était pas du tout prévu initialement de rejoindre ce pays mais c’est ça l’aventure ! En plus c’est à « seulement » 13h de transport de San Cristobal. Quel bonheur d’avoir du temps pour voyager, je suis totalement libre et j’adore ça ! Je retournerai au Méxique à la fin du mois pour visiter les endroits touristiques du Yucatan et Quintana Roo. Voir le volcan « Fuego » au Guatemala actuellement en éruption et qui a fait plus de 100 morts en juin dernier m’attire particulièrement.

Guatemala

Après 12h de collectivo et une bonne demi heure de bateau, me voilà à San Pedro de La Laguna au bord du lac Atitlan. Etant un peu malade les premiers jours, j’en ai profité pour me reposer. Ce village est très intéressant, le mix parfait entre les « touristes » et la communauté locale. Un village très authentique, où les habitants revendiquent la culture mayenne et parlent le « Tzu tujil ». Par exemple : Narnoon = Como Estas, Maltiox = Gracias, Utz = Todo Bien, Naan : Adios, Q’oli : Hola, Saqari : Buenos Dias, Chwaq Chik = Hasta Manana. L’espagnol est donc la deuxième langue. Ce qui me dérangeait au début, c’était la partie « touriste ». En effet, les occidentaux ont pris possesion d’un quartier, produits importés, boîte de nuit, alcools, drogues et culture occidentale. Je trouvais qu’il y avait trop de constrate entre ce village avec une culture forte et les touristes. Et je pensais que la culture locale devait être impacté. Mais finalement pas du tout… Tout le monde y trouve son compte ! Le village vit beaucoup du tourisme et accepte ce contraste. De plus la population est très accueillante et agréable. Il est très facile d’échanger et de créer des liens. En terme d’activité, il est possible de faire du kayak sur le lac Atitlan, prendre des cours d’espagnol, faire du volontariat ou encore grimper les volcans aux alentours et tout ça pour un prix dérisoire. Car à San Pedro, les prix sont vraiment attractifs.

Après quelques jours d’inactivité, je décide de partir faire le trek sur le volcan Acatenango. 2 jours de marche, une nuit sur le volcan avec vue sur le Fuego, 4000m d’altitude , dénivelé positif de 1700m, c’est le 3ème plus haut du Guatemala et de l’Amérique Centrale.
On voit de près l’éruption du volcan Fuego et, entre autres, les volcans Agua, Pacaya, Atitlán, Tajumulco et jusqu’à l’océan Pacifique! Une expérience inoubliable!

Le soir après la première ascension, on en profite pour échanger avec le groupe autour d’un feu de camp. On ne voit pas grand chose à cause de la pluie ce jour là. Les températures sont très fraîches la nuit, dormant à 3600 m d’altitude. Le lendeman, réveil à 3h30 et départ à 4h pour finir de grimper les 400 derniers mètres d’ascension jusqu’au sommet et à la frontale dans l’obscurité. Et arrivé sur place, le spectacle est époustouflant ! Voir le soleil se levé au dessus des nuages à 4000m d’altitude entouré de volcans en activité, c’est une sacré belle expérience. J’aurais pas eu la chance de voir de la lave jaillir du volcan « Fuego », seulement de la fumée et des cendres. Par contre le volcan « Pacaya » au loin craché de la lave, étant dans le noir on pouvait voir les couleurs orangés, bluffant ! Aussi, la nuit je pouvais entendre le volcan « ronflait » alors que j’étais dans ma tente. Et puis, j’ai aussi eu la chance d’avoir un groupe super sympa et très diversifié. Comme on dit en espagnol : « Vale la Pena »

Retour à San Pedro de La Laguna pour quelques jours de repos et le week end, je monte cette fois ci le volcan de San Pedro qui surplombe le village. Ce dernier est inactif depuis très longtemps et on a plus l’impression de gravir une montagne. Mais l’ascension est sympa et les paysages valent vraiment le coup d’oeil !

Finalement, je choisi de rester une semaine de plus ici pour suivre des cours d’espagnol et vivre avec une famille originaire de San Pedro. Et puis, je me sens bien dans ce petit coin du monde ! Après différentes recherches, mon choix se porte sur « Spanish Community School » où je vais pouvoir effectuer 30h de cours.

Accueilli par Rosa et Sébastien je rencontre ma nouvelle famille guatémaltèque et fait également la rencontre de deux américaines qui suivent des cours. Et j’ai pas regretté mon choix, j’ai passé une magnifique semaine. En très peu de temps, je me sentais comme chez moi et avec ma propre famille. J’ai vécu une véritable aventure humaine, magique !

L’école était également au top. Parfaitement localisée, au bord du lac et disposant de professeurs agrées. En plus c’est des cours particuliers. J’ai amélioré mon niveau d’espagnol mais surtout appris énormément de la culture, l’histoire, la situation politique/social et l’économie du Guatemala. Au cours de cette semaine, j’ai aussi eu la chance de participer à des activités que propose l’école, salsa, cours de cuisine, visite de la ville.

En plus, cette semaine, c’est l’anniversaire de Rosa ma « maman » locale, et j’ai pu partagé ce moment de famille. Au menu, « Sopa de pollo et « Tamale » qui sont les plats servis typiquement pour ce genre de manifestation.

Pour la petite histoire , le lac Atitlan est en fait un cratère gigantesque de volcan et le vent qui souffle tous les soirs sur le lac se prénomme le « Chocomil » (légende mayenne). A savoir également que la matière principale et source de revenu au Guatemala est le maïs. Directement consommé par la population locale au travers des « Tortillas ». Le même genre de tortillas qu’au Méxique mais plus épaisse et uniquement au maïs. La principale musique du Guatemala est la « Marimba » (Fidel Funes, Chito Cortez).

Le nom original de San Pedro est »Tz’unun Ya » (Tz’unun : colibri et Ya’ : Lago), la population est de 15 000 habitants et le fondateur est Francisco Fray Pedro. Ce village est également très religieux et on retrouve principalement des catholiques et protestants.

Après 2 semaines au Guatemala, je retourne au Méxique car en effet mon avion part de Cancun pour Bogota le 2 septembre. Cette dernière semaine sera destiné à la visite du Yucatan et Quintana Roo la partie la plus touristique du Méxique.

Bacalar – Méxique

Cette fois, j’ai battu les records ! Après 30h de trajet en bus, collectivo et passages à la frontière terrestre de Belize et du Méxique, je suis enfin de nouveau côté mexicain. Et plus précisement à Bacalar !

Cette ville est en bordure d’un gigantesque lagon qui possède de nombreuses nuances de bleus et une clarté irréprochable.

Je retourne dans une auberge de jeunesse avec un ponton directement dans le lagon et je profite de ce dernier ! Le lagon est vraiment magnifique et l’eau est tellement limpide.

En plus Bacalar est vraiment « tranquille ». Il y a peu de monde et on peut vraiment relaxer. La chaleur et l’humidité se font ressentir sur cette région tropicale du Mexique non loin de la côte caribéenne.

Tulum – Méxique

Et de Bacalar, je me dirige dorénavant vers « Tulum » connue pour sa « Playa Paraiso », ses ruines mayennes donnant dans la mer caribéenne et les nombreux cenotés aux alentours. Içi, c’est très touristique et très américanisé. Le centre ville dispose d’un grand boulevard principal où l’activité principale est concentrée et le long de la mer est bordé par d’innombrables hôtels gigantesques.

Je loge dans un air bnb cette fois jusque la fin de la semaine. 7e la nuit, situé en plein centre, un petit appartement spécialement pour moi. Et en plus j’ai à disposition un vélo me permettant de me déplacer partout dans Tulum.

Mon hébergeur me raconte également différentes histoires sur la région et la culture. Par exemple que le temple mayén chichen itza était une seule et même ville allant du temple jusqu’au ruines de Tulum. Ou encore que les cénotés étaient des endroits réservés aux sacrifices envers les dieux de la communauté maya. D’ailleurs si l’on fait du « scubadiving » dans certains cénotés, on peut y apercevoir des ossements. (la profondeur d’un cénoté peut aller jusqu’à 120 mètres par exemple pour le cénoté « Dos Ojos » près de Tulum)

Je visite les ruines mayennes de la ville. C’est rempli de bus bondés de touristes mais c’est une des attractions principales. Et ça vaut vraiment le coup ! Donnant sur la mer des caraïbes en plus, les points de vue sont magnifiques. Par contre pour ma première rencontre avec les caraïbes, je m’aperçois que c’est infesté d’algues rendant impossible la nage. Depuis que je suis sur la côté caraïbe également, je m’aperçois que les prix sont triplés par rapport au reste du Mexique et que c’est très américanisé et commercial. Beaucoup moins représentatif du Mexique et sa culture. Niveau climat, c’est encore plus chaud que Bacalar, très chaud et humide.

Le prix de location de voiture étant dérisoire je me suis offert le luxe de louer une voiture. Visite de la très connue ville de « Playa del Carmen ». La plage est également infesté de la même algue de Tulum, décidemment c’est raté pour voir les belles couleurs des caraïbes. La ville dispose d’une rue principale « 5th avenue » où toutes les attractions sont réunies.

Pour la petite anecdote sur le trajet de Tulum à Playa del Carmen, je me fais arrêté à un poste de police. Contrôle du véhicule, papiers et fouille. La police mexicaine impressione en armure, casque, arme au poing et est connue pour sa corruption. La rumeur dit que la police mexicaine dans la région de Cancun est connu pour son départ à la retraite vers 45 ans. N’ayant absolument rien à me reprocher il me laisse reprendre ma route.

Dos Ojos cenote

A quelques kilomètres de Tulum se trouve le cenote « Dos Ojos » connu pour son spot de plongée. J’ai testé et approuvé le snorkelling dans ce paysage merveilleux.

Chichen Itza – Valladolid – Cenote X’Keken

Direction Chichen Itza, ancienne ville maya située entre Valladolid et Mérida. Bien que le peuple Maya soit le plus connu, plusieurs peuples ont occupé ce site entre les IVe et Xe siècles.

À la fin du Xe siècle, Chichén Itzá est occupée par les Itzás, un peuple proche des Toltèques qui donne son nom à la ville et la rebâtit. Chichén Itzá signifie en yucatèque « cénote des bas » ou plus communément « Bord du puits des Itzás ». Rituels et sacrifices se sont déroulés sur ce site pendant plusieurs siècles.

La pyramide principale de 30 m de haut se décline sur neuf étages. Des escaliers, au total 365 marches (une pour chaque jour du calendrier), grimpent sur ses quatre côtés jusqu’au temple.

Quand les Espagnols débarquent en 1514 et y installent leurs canons, qui, du sommet de la tour, dominent tous les environs, ils le baptisent El Castillo (le Château).

C’est de là que, aux équinoxes (en général le 21 mars et le 23 septembre), se manifeste toute la beauté de la construction. Ces jours-là, les arêtes des neuf niveaux de la pyramide créent un jeu d’ombres sur l’escalier, qui semble se transformer en corps de serpent, ondoyant vers le bas, vers la base de la pyramide, où deux grandes têtes de serpent sculptées dans la pierre, la gueule ouverte, complètent cette vision magique du reptile couvert de plumes descendant de son temple.

Au XVIe siècle, l’évêque espagnol, Diego de Landa, chargé de christianiser les Mayas du Yucatán, apprit que des fidèles accomplissaient régulièrement des pèlerinages en un lieu sacré. Il découvrit alors que tout près des ruines d’une ancienne ville, se trouvait un grand puits naturel vénéré depuis toujours par les indigènes.

Diego de Landa raconte dans La Relacion de las cosas de Yucatán que des hommes et des femmes sont jetés vivants dans les eaux troubles et profondes d’un puits que les Espagnols appellent « cénote », une hispanisation du mot maya dzonot.

Peu à peu, il apprit qu’il s’agissait en fait de sacrifices humains pratiqués dans le cadre d’un très ancien culte de l’eau et de la fertilité. Quant aux vestiges près du puits, c’était ceux d’une des plus belles cités mayas : Chichén Itzá.

Chichen Itza est un témoignage archéologique remarquable de la civilisation maya-toltèque qui rayonna dans le Yucatán entre le Xe et le XVe siècle.

Mayas et Toltèques y ont laissé des traces de leur vision du monde et de l’univers. Les principaux monuments à voir sont : le temple des Guerriers, la grande cour du jeu de pelote, l’observatoire aussi appelé El Caracol (« l’escargot ») et la pyramide de Kukulkan surnommée El Castillo.

Sur le chemin retour, j’en ai profité pour visiter le cenoté « X’Keken » et c’est simplement magnifique ! Je visite également la ville de Valladolid, une très belle ville avec de nombreuses habitations aux facades colorées.

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