La Paz
La Paz est la capitale de la Bolivie et culmine à 3 640 m d’altitude, c’est la capitale la plus haute du monde.
La Paz forme une cuvette où se trouve une plaine au milieu et où les quartiers historiques se sont développés. En hauteur de la ville, se trouve « La Paz alto » qui culmine à 4 000 m d’altitude et représente la partie populaire de la capitale.
Cette ville dispose de beaucoup de culture, d’histoire et une architecture qui la rend unique. Elle dispose également d’un réseau téléphérique très appréciable pour se déplacer.












Huayna Potosi
Étant à La Paz, nous en avons profité pour nous rendre au « Huayna Potosí », une montagne qui culmine à 6 088 m d’altitude et qui se trouve en périphérie de la capitale, dans la Cordillère Royale des Andes. Son nom en « Aymara » signifie « la jeune montagne ».
L’ascension se fait en 2 jours/1 nuit, le premier jour nous atteignons le refuge à 5 200 m et en profitons pour manger, nous reposer et nous acclimater à l’altitude.
Dans la nuit, vers une heure du matin, nous commençons l’ascension vers le sommet. L’ascension se fait de nuit afin de profiter du froid qui rend la neige et la glace compacte. Au lever du jour, il faut descendre rapidement avant que la glace ne commence à fondre et ainsi augmente le risque de tomber dans une crevasse.
Ce sommet se mérite et représente un vrai challenge. En effet dans la dernière partie, l’altitude rend la tâche particulièrement ardue et chaque pas demande beaucoup d’efforts. Pour ma part, je n’étais jamais allé aussi haut, 6 088 m, les symptômes du mal des montagnes se font de plus en plus intenses.
Il y a aussi quelques passages techniques où il faut grimper avec un piolet et en cordée. Juste avant le sommet, on marche sur une arête très étroite où l’on voit le vide des deux côtés, très impressionnants.
Nous avons eu une chance inouïe, car l’épouse de notre guide, Julia, fait partie du groupe des « cholitas escaladeras », qui est un groupe de femme indigène Aymara devenues guide de montagne professionnelle. Elles ont même étaient à la conquête de l’Aconcagua (montagne la plus haute du continent américain située en Argentine) et ont réalisé un documentaire. Ce même groupe de « cholitas » envisagent d’escalader l’Everest et ainsi de devenir un symbole de toute la classe féminine bolivienne à échelle mondiale.









Oruro
En Bolivie, nous n’avons aucune information concernant la maladie de Huntington et il n’existe pas d’associations. Je n’ai pas réussi à rencontrer des professionnels de santé, par contre j’ai rencontré une famille touchée par la maladie.
Ils vivent à Oruro, une région plutôt éloignée de la capitale, La Paz, où il existe un service de neurologie. Ils sont totalement isolés face à la maladie et ne connaissent personnes en Bolivie qui a un lien avec Huntington.
J’ai donc rencontré Eugenia et Dafne et nous avons partagé nos expériences communes. C’était la première fois qu’elles rencontraient quelqu’un qui était confronté à cette maladie.
Je suis resté une semaine à Oruro, car je suis tombé malade et j’ai rencontré des problèmes avec mon vélo. Les soudures qui lient le porte-bagage au cadre du vélo se sont encore dessoudées et heureusement, j’ai trouvé des personnes adorables pour m’aider.
J’ai beaucoup apprécié pédaler sur l’altiplano en Bolivie, c’est relativement plat malgré le vent et on trouve toujours de quoi s’alimenter. Pour camper, c’est idéal, il y a de la nature sauvage de partout.










Uyuni
La ville d’Uyuni est reconnue mondialement et attire des millions de touristes chaque année pour le « salar d’Uyuni » qui est situé à proximité.
Cette étendue de sel est située à 3 658 m d’altitude. Avec une superficie de 10 582 km2, elle constitue le plus vaste désert de sel du monde et représente environ 40 % des réserves de lithium exploitables de la planète.
Selon l’estimation de l’United States Geological Survey, le salar d’Uyuni recèle 5,5 millions de tonnes de lithium potentiellement exploitables sur les 89 millions de tonnes de ressource potentiellement exploitable que compte la planète. Les réserves de lithium, composant essentiel des batteries électriques, sont actuellement le centre des attentions des gouvernements, ainsi que de plusieurs multinationales. Le salar d’Uyuni fait partie du « triangle du lithium » entre le salar d’Atacama au Chili et le salar del Hombre Muerto en Argentine qui concentrent 70 % des réserves mondiales de lithium.
Ma visite de cette ville est particulière, car c’est ici que je vais rejoindre Timothy Dhalleine, le réalisateur du documentaire, The Present, que nous avons réalisé en collaboration.
Nous avons commencé à filmer dans le « salar » et ensuite nous nous sommes dirigé vers le « Sud du Lipez » avant de traverser la frontière et rejoindre le Chili.
Le « Sud du Lipez » est une région désertique au sud de la Bolivie et concentre les plus beaux paysages des Andes, avec les « lagunas Verde », « Colorada », le désert de Dali, des milliers de flamants roses. C’est un endroit unique au monde où la nature se donne en spectacle et rend les paysages féeriques.
















