La Paz est la capitale de la Bolivie et culmine à 3 640 m d’altitude, c’est la capitale la plus haute du monde.
La Paz forme une cuvette où se trouve une plaine au milieu et où les quartiers historiques se sont développés. En hauteur de la ville, se trouve « La Paz alto » qui culmine à 4 000 m d’altitude et représente la partie populaire de la capitale.
Cette ville dispose de beaucoup de culture, d’histoire et une architecture qui la rend unique. Elle dispose également d’un réseau téléphérique très appréciable pour se déplacer.
Huayna Potosi
Étant à La Paz, nous en avons profité pour nous rendre au « Huayna Potosí », une montagne qui culmine à 6 088 m d’altitude et qui se trouve en périphérie de la capitale, dans la Cordillère Royale des Andes. Son nom en « Aymara » signifie « la jeune montagne ».
L’ascension se fait en 2 jours/1 nuit, le premier jour nous atteignons le refuge à 5 200 m et en profitons pour manger, nous reposer et nous acclimater à l’altitude.
Dans la nuit, vers une heure du matin, nous commençons l’ascension vers le sommet. L’ascension se fait de nuit afin de profiter du froid qui rend la neige et la glace compacte. Au lever du jour, il faut descendre rapidement avant que la glace ne commence à fondre et ainsi augmente le risque de tomber dans une crevasse.
Ce sommet se mérite et représente un vrai challenge. En effet dans la dernière partie, l’altitude rend la tâche particulièrement ardue et chaque pas demande beaucoup d’efforts. Pour ma part, je n’étais jamais allé aussi haut, 6 088 m, les symptômes du mal des montagnes se font de plus en plus intenses.
Il y a aussi quelques passages techniques où il faut grimper avec un piolet et en cordée. Juste avant le sommet, on marche sur une arête très étroite où l’on voit le vide des deux côtés, très impressionnants.
Nous avons eu une chance inouïe, car l’épouse de notre guide, Julia, fait partie du groupe des « cholitas escaladeras », qui est un groupe de femme indigène Aymara devenues guide de montagne professionnelle. Elles ont même étaient à la conquête de l’Aconcagua (montagne la plus haute du continent américain située en Argentine) et ont réalisé un documentaire. Ce même groupe de « cholitas » envisagent d’escalader l’Everest et ainsi de devenir un symbole de toute la classe féminine bolivienne à échelle mondiale.
Oruro
En Bolivie, nous n’avons aucune information concernant la maladie de Huntington et il n’existe pas d’associations. Je n’ai pas réussi à rencontrer des professionnels de santé, par contre j’ai rencontré une famille touchée par la maladie.
Ils vivent à Oruro, une région plutôt éloignée de la capitale, La Paz, où il existe un service de neurologie. Ils sont totalement isolés face à la maladie et ne connaissent personnes en Bolivie qui a un lien avec Huntington.
J’ai donc rencontré Eugenia et Dafne et nous avons partagé nos expériences communes. C’était la première fois qu’elles rencontraient quelqu’un qui était confronté à cette maladie.
Je suis resté une semaine à Oruro, car je suis tombé malade et j’ai rencontré des problèmes avec mon vélo. Les soudures qui lient le porte-bagage au cadre du vélo se sont encore dessoudées et heureusement, j’ai trouvé des personnes adorables pour m’aider.
J’ai beaucoup apprécié pédaler sur l’altiplano en Bolivie, c’est relativement plat malgré le vent et on trouve toujours de quoi s’alimenter. Pour camper, c’est idéal, il y a de la nature sauvage de partout.
Uyuni
La ville d’Uyuni est reconnue mondialement et attire des millions de touristes chaque année pour le « salar d’Uyuni » qui est situé à proximité.
Cette étendue de sel est située à 3 658 m d’altitude. Avec une superficie de 10 582 km2, elle constitue le plus vaste désert de sel du monde et représente environ 40 % des réserves de lithium exploitables de la planète.
Selon l’estimation de l’United States Geological Survey, le salar d’Uyuni recèle 5,5 millions de tonnes de lithium potentiellement exploitables sur les 89 millions de tonnes de ressource potentiellement exploitable que compte la planète. Les réserves de lithium, composant essentiel des batteries électriques, sont actuellement le centre des attentions des gouvernements, ainsi que de plusieurs multinationales. Le salar d’Uyuni fait partie du « triangle du lithium » entre le salar d’Atacama au Chili et le salar del Hombre Muerto en Argentine qui concentrent 70 % des réserves mondiales de lithium.
Ma visite de cette ville est particulière, car c’est ici que je vais rejoindre Timothy Dhalleine, le réalisateur du documentaire, The Present, que nous avons réalisé en collaboration.
Nous avons commencé à filmer dans le « salar » et ensuite nous nous sommes dirigé vers le « Sud du Lipez » avant de traverser la frontière et rejoindre le Chili.
Le « Sud du Lipez » est une région désertique au sud de la Bolivie et concentre les plus beaux paysages des Andes, avec les « lagunas Verde », « Colorada », le désert de Dali, des milliers de flamants roses. C’est un endroit unique au monde où la nature se donne en spectacle et rend les paysages féeriques.
Lorsque j’arrive au Pérou, je me retrouve dans une zone désertique. Un environnement aride et très venteux. Les nombreux villages que je traverse sont très pauvres et je constate tout de suite la différence de niveau de vie avec l’Equateur.
Je passe par Tombogrande puis rejoins la ville de Piura où je fais une première halte et découvre qu’au Pérou, le « tuk-tuk », est un moyen de transport privilégié tout comme en Asie.
Après Piura, je prends la route direction Chiclayo à environ 260 km. Je suis une éternelle ligne droite et traverse un désert de dunes. La nuit, alors que je suis en train de me reposer dans ma tente, le vent qui souffle rompt l’armature de cette dernière. Cet événement va me rendre la tâche difficile pour camper dans les prochaines semaines.
Le lendemain matin, le vent souffle encore très fort et je n’ai pas d’autres solutions que de faire du stop. Heureusement, une gentille personne m’aidera à rejoindre ma destination, Chiclayo.
Catache – Santa Cruz – Montan – Chota
Après mes péripéties sur la côte, je décide de rejoindre la montagne. L’objectif est de rejoindre Cajamarca où je vais rencontrer Zoila et sa fille, Fabiana, qui est atteinte de la maladie de Huntington juvénile.
Les paysages sont magnifiques, je longe un canyon et monte un énorme col jusqu’au village de Catache où je passerai la nuit. Ici, je suis vraiment dans un endroit très isolé, les locaux n’ont jamais vu un touriste et sont très interpellés par ma présence.
Le lendemain, je me dirige vers le village de Santa Cruz. Après quelques heures à pédaler, une patrouille de police s’arrête et me demande si je suis d’accord pour qu’ils me déposent au prochain village. Une fois arrivé à Santa Cruz, je continue de vivre d’incroyables expériences humaines. On m’offre le déjeuner, et même la nuit dans un hôtel.
Puis je me dirige vers le village de Chota, d’où est originaire le président péruvien. Sur la route, je fais encore des rencontres improbables. Une famille m’invite même pour le déjeuner et je mange pour la première fois du cochon d’Inde, un plat très réputé au Pérou. La générosité et hospitalité des Péruviens me touchent beaucoup.
Depuis Chota jusque Cajamarca, je suis un itinéraire hors des sentiers battus, il n’y a plus de routes et je me retrouve sur des pistes de cailloux et sables à 4 000 m d’altitude.
Cajamarca
À Cajamarca, je fais la rencontre de Fabiana, une jeune fille de 15 ans qui est atteinte de la maladie de Huntington juvénile.
Fabiana a développé la maladie à l’âge de 3 ans, elle a 86 répétitions (CAG), un nombre très élevé que je n’avais jamais vu auparavant.
Sa mère, Zoila, fait de son mieux pour aider sa fille qui est malheureusement déjà à un stade avancé de la maladie. En effet, Fabiana a déjà cessé de parler, d’écrire, de manger, de marcher et peut à peine s’asseoir.
Le père de Fabiana a développé la maladie à l’âge de 36 ans et les symptômes étaient très intenses chez lui. La maladie a progressé rapidement et en à peine 10 ans il était déjà à un stade avancé.
Fabiana a une sœur, Alisson, 14 ans, qui, quant à elle, est toujours en bonne santé. Elle étudie et aide sa mère et sa sœur. Bien sûr, elle vit dans la peur de développer elle-même la maladie. Cette fameuse épée de Damoclès avec laquelle nous vivons en permanence en étant à « risque » de la maladie.
Lorsque j’ai rencontré Fabiana, elle était déjà très affaiblie par la maladie et malheureusement, un an plus tard, Zoila me fait part que sa fille est décédée. Cette nouvelle m’a beaucoup attristé.
Cajamarca – Caraz
J’ai fait la rencontre de Martin et Driss lors de mon passage à Cajamarca, deux cyclotouristes Français également qui sont partis depuis la Colombie et rejoignent la Patagonie.
Nous avons décidé de partager les prochains jours ensembles et avons suivi un itinéraire différent que l’on a trouvé sur le site « bikepacking.com« .
Un itinéraire magnifique qui permet de sortir des sentiers battus et de traverser des endroits très isolés.
Au menu : de la haute montagne jusqu’à 4 700 m, des rivières, un canyon, de nombreux villages isolés ; où nous sommes toujours très chaleureusement accueillis par la population locale.
Nous arrivons dans la « Cordillera Blanca » est les paysages sont vraiment à couper le souffle. De plus, c’est très isolé et nous avons l’impression d’avoir ces montagnes et paysages spécialement pour nous, on se sent privilégié.
En 10 jours de vélo, nous avons vécu d’innombrables péripéties, une véritable aventure dans l’aventure.
Huascaran – Laguna 69 – Huaraz
Après cette magnifique aventure en bonne compagnie, je me dirige vers la ville de Huaraz afin d’acheter une nouvelle tente. J’en profite pour réviser le vélo, faire le plein de vivres et je reprends la route direction le parc national de « Huascarán ».
J’ai suivi une boucle de 500 km et les paysages sont vraiment majestueux. Le parc regorge de lagons, de glaciers, de cascades et de montagnes qui culminent à plus de 6 000 m d’altitude (dont la célèbre « Huascarán », montagne la plus haute du Pérou, 6 768 m).
À vélo, c’est très challengeant, des routes très difficiles (roche, sable, gravier), beaucoup de dénivelé positif et des cols jusqu’à 4 800 m d’altitude.
J’ai également traversé de nombreux villages et j’ai eu la chance d’interagir avec de nombreux locaux. Dans cette région, les habitants parlent encore le « Quechua », la langue Inca.
Lors de la dernière nuit dans le parc, j’ai campé au pied d’un célèbre sentier de randonnée nommé « laguna 69 ». C’est un lac qui culmine à 4 700 m d’altitude et offre des couleurs spectaculaires.
Lima
Lors de mon séjour à Lima, la capitale du Pérou, j’ai eu le privilège de rencontrer l’Association Huntington du Pérou et rencontré toute l’équipe.
Une rencontre très enrichissante afin de connaître la situation avec la maladie au Pérou et de visiter de nombreuses familles.
On recense actuellement 70 patients atteints de la maladie de Huntington dans tous le pays, mais on imagine qu’il y en a beaucoup plus. La problématique, comme partout en Amérique Latine, est d’identifier les patients. S’agissant d’une maladie rare, de nombreux médecins ne peuvent diagnostiquer les patients et ainsi, on estime beaucoup plus de cas que les chiffres officiels.
De nombreuses familles vivent dans des conditions de pauvreté extrême et isolées. La taille du pays et les transports peu développés rendent l’accès aux professionnels de santé très compliqué.
Certaines familles doivent payer elles-mêmes les médicaments, car elles ne sont pas couvertes par le système de sécurité sociale péruvien et cela représente pour elles un coût très élevé.
Le test génétique est également payant et il est impossible de faire un test pré-symptomatique. Le test prénatal d’embryons n’existe pas ici en raison du fait que l’avortement est illégal.
Je suis allé à la rencontre de différentes familles et patients dans la région de Lima et Cañete, où se concentre la majorité des patients. Grâce à l’association Factor-H, nous avons pu distribuer des produits de première nécessité.
Cuzco
Cuzco, ville de la cordillère des Andes au Pérou et ancienne capitale de l’Empire inca, est aujourd’hui connue pour ses vestiges archéologiques et son architecture coloniale hispanique.
La ville culmine à 3 400 m d’altitude et est entourée de nombreuses ruines incas, c’est un site culturel et historique qui fait partie du patrimoine de l’UNESCO et accueille jusqu’à 2 millions de touristes par an.
La gastronomie à Cuzco est également très réputée et on peut savourer de délicieux plats péruviens.
Vinicunca – Rainbow Mountain
Vinicunca, également appelée Montaña de Siete Colores, est une montagne des Andes du Pérou et culmine à 5 200 mètres d’altitude.
Cette montagne était sur ma route à vélo, alors j’en ai profité pour lui rendre visite. Les différentes couleurs qui la rendent unique proviennent de la combinaison de différents minéraux. Le résultat est sensationnel et les paysages vraiment uniques.
Puno – Lac Titicaca
Le lac Titicaca culmine à 3 812 m d’altitude et couvre une superficie de 8 562 km², c’est une région magnifique et unique au monde.
Sur le lac, il y a différentes îles et l’on peut même visiter la communauté « Uros » qui vit encore sur des îlots construits en Totora (plante spécifique de la région).
J’ai eu la chance de rencontrer de nouveaux « cyclo-voyageurs », un couple français qui se dirige vers le Chili.
Nous décidons donc de faire quelques kilomètres ensemble et passons notre dernière nuit au Pérou, au bord du lac Titicaca, avec un magnifique coucher de soleil.
Je suis bien arrivé en Équateur malgré les protestations et blocages sur les routes, j’ai traversé la frontière entre Ipiales et Tulcan.
Dès mon arrivée, j’ai été chaleureusement reçue par Wendy une amie de Juan Carlos, le président de l’association Huntington du Costa Rica.
Wendy vit à San Gabriel, un village dans la montagne où elle exerce ses fonctions de médecin généraliste.
Nous avons visité différents endroits et j’ai eu l’occasion de faire de nombreuses rencontres.
À San Gabriel, j’ai collaboré avec deux radios locales afin de diffuser mon projet et identifier des personnes qui ont un lien avec la maladie de Huntington. En Équateur, nous n’avons aucune information concernant le réseau « huntingtonien », il n’existe aucune association et nous sommes dans l’incapacité d’identifier les familles touchées par la maladie.
San Gabriel est une ville située dans l’état de Carchi (au nord de l’Équateur) et culmine à plus de 3 000 m d’altitude. J’ai découvert une spécialité culinaire qui m’a très surpris ici, la glace au fromage râpé, et je dois avouer que c’était plutôt bon.
Le lendemain de mon arrivée, ils ont trouvé un accord entre le gouvernement et les communautés indigènes, après plusieurs semaines de protestations. L’ensemble du réseau routier a été libéré, je vais donc pouvoir pédaler sans encombre.
Tabacundo
Nous partons visiter la famille de Wendy à Tabacundo, un village dans la « sierra » et notamment célèbre pour sa production à échelle mondiale de fleurs destinées à l’exportation.
La famille de Wendy vit de l’agriculture, ils vivent dans un corps de ferme et élèvent différentes espèces, dont le cochon d’Inde, qui est une viande très appréciée en Équateur.
Augusto et Magdalena possèdent également de nombreuses terres où ils cultivent principalement du maïs. Nous avons visité les alentours en tracteur, une superbe expérience.
Les paysages environnants sont vraiment impressionnants, nous sommes à plus de 3 000 m d’altitude déjà et nous pouvons observer au loin des sommets qui culminent jusqu’à 5 000 m d’altitude. Le volcan « Cayambe » est observable depuis notre position et l’on peut distinguer une cape de neige à son sommet. L’Équateur est un pays avec de nombreux volcans et très montagneux.
Quito
Quito est la capitale et ville la plus peuplée de l’Équateur et se situe dans la province de Pichincha. Elle s’étend sur plus de 50 km et culmine à une altitude de 2 800 m sur les flancs du volcan « Pichincha ». En langues aborigènes, Quito signifie « le centre du monde.
Le centre historique de Quito est l’un des plus grands et des mieux préservés des Amériques. En 1978, Quito a été le premier site du patrimoine culturel mondial déclaré par l’UNESCO.
La ville regorge de culture et d’activités, et j’ai adoré visiter cette magnifique capitale.
Volcan « Cotopaxi »
Le « Cotopaxi » est un volcan actif des Andes, situé dans la région de Latacunga et c’est le deuxième plus haut sommet d’Équateur, atteignant une hauteur de 5 897 m.
Cotopaxi vient de la langue Cayapa. « Coto » signifie « cou », « pagta » signifie « soleil » et « shi » peut être traduit par « doux ». Littéralement : « Doux cou du soleil »
J’ai profité au maximum de ce parc, puisque dans un premier temps, je l’ai parcouru à vélo et le jour d’après, j’ai trouvé un guide sur place pour grimper jusqu’à son sommet.
Nous avons dormi dans un refuge à 4 800m et avons commencé l’ascension à 1h du matin.
Crampons, piolet et cordée, car il y a des glaciers avec de nombreuses crevasses. La fin de l’ascension était vraiment intense, la pente devenait beaucoup plus raide et les crampons n’accrochaient plus, car la neige était trop molle. Chaque pas, je m’enfonçais et dépenser beaucoup d’énergie et à cette altitude, un tel effort est très énergivore.
Malgré la difficulté, nous arrivons finalement au sommet pour le lever du soleil, le spectacle était vraiment magique. J’ai battu mon record d’altitude, 5 897 m, je n’étais jamais monté aussi haut auparavant et c’est très intéressant de voir comment notre corps réagit à cet environnement.
Volcan « Quilotoa »
Le volcan « Quilotoa » se trouve à 178 km au sud-ouest de Quito, la capitale de l’Équateur, dans la province de Cotopaxi, près de Latacunga.
Ce site regorge de sentiers de randonnées et il y a un accès spécial au cratère du volcan qui est aujourd’hui une lagune.
Il est également possible de faire une randonnée sur plusieurs jours et passer par des villages aborigènes où l’on parle encore le « Kichwa ».
Volcan « Chimborazo »
On continue la série des volcans et cette fois-ci, nous arrivons au volcan le plus haut d’Équateur qui culmine à 6 268 mètres d’altitude.
Les chercheurs conviennent que le sommet du volcan Chimborazo est le point le plus éloigné du centre du noyau terrestre (et donc le plus haut sommet du monde) et le point le plus proche du soleil.
Quand j’arrive à vélo dans le parc, je m’aperçois de l’immensité de ce dernier, il impose le respect rien que par sa taille.
Les conditions météo dans le parc sont difficiles, rendant l’accès à vélo très challengeant. Heureusement, une personne en camionnette me propose de m’emmener jusqu’à l’entrée du parc et ainsi éviter toute la montée.
C’est ainsi que je me retrouve à 4 800 m d’altitude avec le vélo et il me reste plus qu’à traverser le parc en descendant.
La nature est fabuleuse et j’observe même des vigognes.
La vigogne est un animal sauvage vivant dans les hautes zones alpines des Andes. Ils sont parents des lamas et sont les ancêtres des alpagas.
Le soir, lorsque je cherche un endroit pour poser la tente, je trouve un endroit parfait en face du volcan et profite de ce panorama unique.
Cuenca
Cuenca est la capitale de la province de l’Azuay et culmine à 2 500 m d’altitude, c’est une ville touristique, célèbre pour son architecture coloniale unique.
Cuenca regorge de culture et j’en ai profité pour visiter de nombreux musées.
Lorsque j’ai campé aux environs de Cuenca, j’ai fait la rencontre de Victor Manuel qui est agriculteur. En effet, je campais sur ses terres et il m’a d’abord interrogé sur ma présence avec sa machette à la main. Après quelques minutes, nous avons sympathisé et il m’offrait le café. Le lendemain matin à mon réveil et à ma grande surprise, il m’offre un petit-déjeuner. Ce genre de rencontre lorsque l’on voyage à vélo et que l’on dort dehors, me fascinent, ca permet d’avoir des échanges vraiment authentiques avec les gens. Bien souvent, ils sont intrigués par notre présence et une fois que l’on a ouvert la discussion, ces derniers se montrent très hospitaliers.
Au total en Équateur, j’ai parcouru 1 200 km et 24 000 m de dénivelé positif.
Je suis resté dans la montagne pendant toute ma traversée, évitant la chaleur et humidité des côtes que je redoute énormément. Depuis le sud de la Colombie, je suis déjà dans la cordillère des Andes.
Dès mon arrivé à Baranquilla en Colombie, j’ai rencontré l’association Factor-H et l’ensemble des équipes. Nacho, directeur de l’association est venu en personne et nous avons passé quelques jours ensemble.
Nous avons été à la rencontre de beaucoup de familles touchées par la maladie et qui vivent dans des villages très isolés et dans des conditions très précaires.
La maladie de Huntington est très répandue en Colombie. L’isolement géographique et l’histoire individuelle de ces communautés ont contribué à une prévalence de la maladie qui, dans certains cas, est 500 à 1 000 fois plus élevée que dans d’autres régions du monde.
Les conséquences de cette prévalence élevée et les conditions de pauvreté dans lesquelles vivent ces communautés ont conduit à une situation qui nécessite une attention immédiate.
Nous avons également organisé une conférence à l’université « Metropolina » afin de sensibiliser les étudiants en médecine sur la maladie et les communautés qui vivent dans cette région.
En 2012, Factor-H a été créé pour contribuer à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie de Huntington et vivant dans des conditions extrêmes de pauvreté et de négligence sociale.
Ils travaillent avec les communautés d’Amérique latine les plus touchées par cette maladie. Ils contribuent à améliorer les conditions de vie en fournissant une assistance de base et des ressources.
Ils s’efforcent également d’aider les nouvelles générations de personnes à risque à grandir dans un environnement plus sain et solidaire, et avec d’avantage d’opportunités.
Algarrobo
Avant de traverser la Colombie à vélo, j’ai fait le choix de vivre une expérience particulière en allant vivre en immersion avec une famille touchée par la maladie de Huntington dans un village isolé où les conditions de vie sont très difficiles pour beaucoup.
En effet à force de rencontrer toutes ces personnes qui vivent dans une telle misère sociale, économique et en plus avec la maladie, j’ai commencé à développer une certaine frustration.
Je me suis senti « inutile », je ne peux rien faire pour toutes ces familles, je ne suis ni médecin, ni chercheur, je n’ai pas non plus les moyens économiques pour les sortir de la pauvreté.
Alors, j’ai voulu leur partager du temps, leur donner de l’attention, de l’intérêt, partager des moments ensembles et leur montrer qu’ils ne sont pas seuls.
Je me suis alors rendu au village d’Algarrobo où j’ai été accueilli par Greis et sa famille. Greis a une histoire direct avec la maladie puisque sa maman en est décédée. Elle vit avec sa petite sœur, Yunelis, son grand-père et son épouse. Elle est également volontaire avec l’association Factor-H et aide les personnes affectées par Huntington dans son village. Elle fait preuve de beaucoup de courage et maturité pour son jeune âge, c’est très inspirant.
Sa famille vit dans la simplicité et possède une épicerie. Cette famille m’a accueilli très chaleureusement et nous avons passé des moments inoubliables. C’est définitivement pour ce genre d’expérience humaine que je voyage de cette façon, vivre ces expériences humaines très intense et profonde, vous ramènes très vite les pieds sur terre et comprendre les choses importantes de la vie.
Avec Greis, nous avons également été à la rencontre de nombreuses familles et elle m’a également présenté des enfants en bas âge atteint de Huntington juvénile. C’était très difficile émotionnellement parlant, de les voir vivre dans de telles conditions de vie.
Medellin
Après cette expérience très émouvante, j’ai commencé ma traversée de la Colombie à vélo et j’ai rejoint la ville de Medellin.
J’en ai profité pour visiter la ville et je dois avouer que je suis tombé sous le charme.
À Medellin, j’ai fait beaucoup de rencontres et en collaboration avec l’association de l’hémophilie, nous avons organisé une journée de sensibilisation à la maladie de Huntington.
J’ai aussi eu l’opportunité d’être interviewé par une chaîne de télévision nationale afin de donner de la visibilité à mon projet.
Medellin est une très belle ville entourée de montagnes et le climat est tempéré.
San José, Caldas
En traversant la « zona cafetera » au sud de la Colombie, je suis tombé sur un magnifique village qui domine dans une vallée où l’on cultive le café.
Justement, en déjeunant, j’ai fait la rencontre d’un père et son fils qui dirige une plantation de café et ils m’ont invité à visiter cette dernière. Ceci est l’exemple même des rencontres authentiques que l’on fait en voyageant à vélo, c’est fabuleux.
Le café qu’ils produisent, ils ne le consomment pas ici, il est exporté en Europe et aux Etats-Unis.
La Colombie est très célèbre pour son café et a même la réputation d’avoir le meilleur café du monde. Le secret ? Un climat unique et d’excellentes variétés.
Fredonia
Fredonia est un village qui a particulièrement attiré mon attention. L’architecture est les couleurs sont magnifiques, je dois dire que j’aime beaucoup les villages colombiens dans cette région.
Popayan
Popayan est la capitale du département de Cauca et située au sud de la Colombie. Il y a approximativement 318 000 habitants et culmine à 1760 m d’altitude.
Dès mon arrivée, je sentais que j’étais très faible et que quelque chose n’allait pas. Après une visite chez un médecin et différentes analyses, il s’avère que j’avais un parasite intestinal. J’en ai donc profité pour me reposer et visiter cette charmante ville. J’ai vraiment adoré cette ville à l’architecture coloniale unique.
Popayan est aussi connue comme la « ville blanche » en raison de la couleur de la plupart des bâtiments coloniaux du centre-ville, où se trouvent plusieurs églises, comme San Francisco, San José, Belén, Santo Domingo, San Agustín et la Cathédrale.
Popayan a accueilli dix-sept présidents colombiens, ainsi que des poètes, peintres et compositeurs de renom.
L’Université du Cauca, l’un des établissements d’enseignement supérieur les plus anciens et les plus distingués de Colombie, se trouve ici, Popayan est donc également connue sous le nom de « Ville universitaire ».
Un tremblement de terre a frappé la ville en mars 1983, détruisant une grande partie de la ville. Bien que beaucoup aient été reconstruits et réparés, le cœur de la ville présente encore des ruines.
En 2005, Popayán a été déclarée par l’UNESCO première ville de gastronomie en raison de sa variété et de son importance pour la culture colombienne.
Pasto
Pasto est en pleine montagne et les paysages sont vraiment époustouflants. De plus, je pédale désormais entre 2500 m et 3000 m d’altitude, les températures ont baissés. Ce climat est plus agréable à vélo alors j’en profite.
Lors de mon passage à Pasto, c’étaient les élections présidentielles et j’ai donc assisté à l’élection du nouveau président « Gustavo Petro », premier président de gauche élu en Colombie.
J’en ai également profité pour faire réviser mon vélo et à ma grande surprise les fixations qui sont soudées sur le cadre afin d’installer sur le porte-bagage sont complètement dessoudé. Heureusement, j’ai trouvé une entreprise de soudure afin de m’aider.
Ipiales
Ipiales est ma dernière étape en Colombie, c’est la dernière ville avant de passer la frontière avec l’Équateur.
En Colombie, j’ai fait 2000 km et 21 000 m de dénivelé positif soit au total depuis mon départ du Mexique, 5 000 km et 60 000 m de dénivelé.
Ce qui est difficile au-delà des distances, c’est le dénivelé, j’ai fait le choix de voyager en montagnes afin d’éviter la chaleur et l’humidité des côtes.
Quand j’arrive à Ipiales, j’apprends qu’en Équateur, l’État a déclaré l’état d’urgence et a bloqué de nombreuses routes à cause de manifestations.
J’ai donc patienté quelques jours afin de traverser la frontière et j’en ai profité pour visiter la région et notamment la célèbre église « Sanctuaire de las Lajas ».
La fondation Huntington au Costa Rica est nouvelle et a été créée, il y a seulement deux ans. Il y a actuellement 40 familles atteintes de la maladie au Costa Rica. C’est difficile pour eux, car ils manquent de moyens et la pandémie a rendu les choses encore plus compliquées.
Au Costa Rica, peu de médecins connaissent la maladie et il est difficile pour les patients d’être correctement orienté et diagnostiqué.
De plus, le test génétique est une procédure longue et difficile qui coûte 100 dollars minimum par patient, ce qui rend difficile le test pour les personnes à risque. Force est de constater que la fondation est nouvelle et a besoin de conseils et d’aide pour progresser.
La Fondation Costa Rica apporte son soutien, sensibilise les familles à la maladie et partage ses expériences. Ils sont très proches des familles et l’idée n’est pas seulement de partager des informations ou des conseils mais de créer de vraies connexions. Ils ne disposent pas d’informations sur la recherche et ont besoin d’échanger avec d’autres structures pour partager des informations.
J’ai passé un mois et demi dans la capitale de « México city » et c’était un magnifique séjour !
Grâce à Nacho, directeur de l’association Factor-H, j’ai eu l’opportunité de rencontrer de nombreuses personnes qui travaillent sur la maladie de Huntington. D’ailleurs, j’ai eu l’opportunité de rencontrer Nacho et ses amis qui étaient dans la capitale pour quelques jours et nous avons pu échanger sur mon projet.
Chercheurs, généticiens, neurologues, j’ai été accueilli par toute la communauté qui travaille sur la maladie de Huntington.
Ainsi j’ai pu visiter l’institut national de neurologie du Mexique avec David Dávila, généticien et son équipe.
J’ai eu la chance également de rencontrer deux équipes de chercheurs dans la capitale. L’une se concentre sur la thérapie génique et dirigée par le docteur Santiago Villafaña et l’autre sur des travaux spécifiques dirigées par Francis Perez et Claudia González.
L’Association Huntington du Mexique m’a également accueilli les bras ouverts et j’ai fait la rencontre de Donají Toledo, qui est la directrice. Donají m’a fait visiter son association et partager son travail, c’était très intéressant. Nous avons aussi organisé la journée internationale de la maladie de huntington.
Mon projet de connecter le réseau huntingtonien d’Amérique latine avec l’Europe et Factor-H fonctionne, pour l’instant, très bien. Désormais l’Association Huntington du Mexique collabore avec Factor-H et l’Association Internationale Huntington. Les équipes de chercheurs de la capitale partagent également leurs projets avec les différentes associations.
Concernant la communication du projet, deux articles sont parus, l’un dans « Somos Hermanos » et l’autre « Vertigo Politico ». Dany Goler, un entrepreneur et youtubeur américain m’a rejoint ici afin de m’interviewer. J’ai aussi eu la chance d’être diffusé sur trois radios mexicaines (Adr Networks, W Radio, El Heraldo). Enfin, j’ai fait une interview sur une chaîne nationale mexicaine, Milenio TV.
J’ai beaucoup aimé la capitale, c’est une ville très cosmopolite et dynamique. Loin des clichés que l’on peut s’imaginer, c’est une ville développée et très grande. Je connaissais déjà, mais c’est un plaisir de revenir. J’ai passé de nombreuses heures dans les musées dont regorgent Cdmx.
J’ai même eu la chance de faire un saut en parachute ! Une expérience que je voulais faire depuis des années, mais ayant la phobie du vide, je n’ai jamais eut le courage.
Et puis j’ai trouvé un centre de méditation « Vipassana » dans la Vallée de Bravo , proche de la capitale. Une retraite de 10 jours dans le silence total. Une expérience très enrichissante et unique. Je trouve que c’est parfait avant de commencer le voyage à vélo !
Départ du voyage à vélo
C’est officiel mon voyage à vélo a commencé !
J’ai quitté la capitale de Mexico ce dimanche.
C’est avec le cœur lourd que je quitte cette ville, car j’ai rencontré des personnes incroyables qui sont désormais de véritables amies.
Pour l’occasion, ils m’ont accompagné jusqu’à ma première destination, Puebla, à 140 km de la capitale. J’ai eu le droit à un événement spécialement organisé pour moi, que d’émotions !
C’est dingue comme certaines personnes peuvent vous toucher. Depuis que je suis ici, j’ai la chance de faire de magnifiques rencontres et j’espère sincèrement que l’on se reverra prochainement.
Puebla
J’ai beaucoup aimé la ville de Puebla où j’ai passé quelques jours.
L’architecture est unique et la ville regorge de magnifiques églises.
J’ai visité la bibliothèque, les musées et goûté la cuisine « Poblana ».
Ici, on mange du pollo con mole, des cemitas, des chilis en nogada avec de l’agua de horchata ou du cafe de olla.
C’est une ville vraiment sympa et j’ai eu la chance d’assister à un concert de musique avec des danses locales (China poblana etc..)
J’ai aussi la chance de rencontrer Kantphy Viañez qui est à risque de la maladie de Huntington.
Puebla – Oaxaca – Mazunte – Tuxtla
Après mon séjour à Puebla, je me suis dirigé vers la ville de Oaxaca. Je suis passé par différents villages, Guadalupe Allende, Acatlán, Huajuapan de León, Tierra Blanca et enfin Oaxaca.
J’ai fait de belles rencontres et notamment un monsieur âgé qui m’a invité un matin à déjeuner. J’ai également eu la chance de faire un bivouac en face d’une chaîne de montagnes, le paysage était fabuleux. La difficulté principale de cette étape était le dénivelé positif, ça grimpe énormément.
La ville de Oaxaca est réputé et j’ai tout de suite compris pourquoi. Une architecture typique, très colorée et une gastronomie unique. J’en ai profité pour visiter le Mont Alban, un site archéologique Aztec et également la route du Mezcal, alcool traditionnel mexicain.
Après ma visite de Oaxaca, j’ai repris la route et cette fois en direction de la côte Pacifique afin de rejoindre Mazunte. Les plages sont réputées pour être authentiques et moins touristiques.
Mais avant de rejoindre la mer, j’ai dû encore grimper jusque San José del Pacifico. Un village en pleine montagne réputé pour les champignons hallucinogènes et les cérémonies « Temazcal ».
C’est un vrai challenge de rejoindre ce village, car énormément de dénivelé, mais ça vaut le coup, le paysage est à couper le souffle !
Après avoir tant grimpé, c’est maintenant venu le moment de redescendre jusqu’au niveau de la mer afin de rejoindre Puerto Ángel , Mazunte et Zipolite. 3000 m de dénivelé négatif, c’était vraiment amusant de descendre pendant des heures heureusement que j’ai des bons freins.
Les plages de la côte sont magnifiques et notamment celle de Mazunte. Zipolite est réputée pour sa plage nudiste et ses spots de surf. Le climat a complètement changé, je suis maintenant dans une zone tropicale, il fait très chaud et il y a beaucoup d’humidité.
Après le farniente sur la plage, il est temps de repartir, je me dirige vers la ville de Tuxtla dans le Chiapas, dernière étape avant le Guatemala.
Cette partie du voyage fut une vraie aventure, j’ai beaucoup souffert. En effet en plus du dénivelé positif (je suis parti du niveau de la mer pour retourner en altitude), les températures ont atteint les 45 degrés. C’était très difficile même la nuit j’avais encore très chaud et je pouvais à peine me reposer.
Histoire de rajouter un peu d’aventure, je suis passé par la zone la plus venteuse du Mexique, « La Ventosa ». Les locaux m’ont prévenu, c’est dangereux, et même les voitures se retournent sous la force du vent. J’ai donc attendu sagement mon tour afin de partir dans les meilleures conditions et de rejoindre Tuxtla plus sereinement. À Tuxtla, je fais la rencontre de « Jannetha » et son papa dont l’épouse est décédé il y a quelques années de la maladie de huntington. Nous passons la journée ensemble et échangeons sur nos histoires communes.
Distance de Mexico city à Tuxtla : 1262km et 11 908m élévation positive.
Pour finir mon voyage au Mexique en beauté, je suis invité à fêter Noël et nouvel an avec la famille de Marian que j’ai rencontré à Mexico City. J’ai donc déposé mon vélo à Tuxtla et pris un bus pour les rejoindre.
Des gens formidables qui m’ont accueillis chaleureusement, ça m’a particulièrement touché. J’ai joué au jeu de la « Piñata » , découvert les traditions locales de Noël, bu du « Poñche »(un jus de fruits chaud), participer à la fête foraine, célébrer le jour des rois mages (Rosca de Reyes, équivalent de la galette des rois).
Après les fêtes, ils m’ont même invités à passer une semaine de vacances avec eux. Nous avons étaient sur les plages de Michoacán, un vrai paradis !
Ici, c’est très authentique et local, tout ce que j’aime ! Et en plus partager ça avec des gens adorables, c’était une très belle expérience.
Nous avons même visité une plage où les tortues viennent pondre leurs œufs à la tombée de la nuit. C’est un spectacle unique, des centaines de tortues et bébés tortues se retrouvent sur la plage. Le matin, au lever du soleil, j’ai même eu la chance de nager avec les tortues.
J’ai passé une superbe semaine avec des gens incroyables qui m’ont donné la force nécessaire pour continuer mon voyage. Je ne pouvais pas mieux commencer l’année.
Cette semaine, je me prépare à quitter le Mexique pour rejoindre le Guatemala. Je suis ému de partir d’ici, car j’ai créé des liens avec de nombreuses personnes.
J’ai découvert la pratique de la méditation il y a quelques années suite à mon test positif pré symptomatique à la maladie de Huntington.
Nous faisons face à une maladie rare, incurable et l’ensemble du monde médical est unanime. Notre hygiène de vie et certains facteurs environnementaux peuvent avoir une influence sur l’âge d’apparition des premiers symptômes, leurs intensités et peut améliorer notre condition de vie.
Quand on parle « d’hygiène de vie », on pense notamment à la pratique d’activités physiques régulières, à la nutrition (dans le cas de la maladie de huntington, on cite notamment le régime « méditérannéen »), d’éviter la consommation de tabac/alcool/drogue , de limiter la consommation de sucre/caféine, limiter le stress, une vie sociale active et également des activités cérébrales (lire, écrire, la musique, le dessin, parler des langues…)
Après différentes recherches pour améliorer ma santé mentale, j’ai découvert la pratique de la méditation. Selon certaines études, méditer quotidiennement à des effets positifs direct sur le cerveau et permettrai de créer de nouvelles connexions neuronales.
La méditation est une discipline psychosomatique, elle fait le lien direct entre l’esprit (Psycho) et le corps (Soma). On observe le « corps » pour comprendre « l’esprit ». Notamment en pratiquant la méditation « Vipassana », on observe le lien entre les sensations du corps et les souffrances mentales, psychologiques et émotionnelles.
Il existe des centaines de façon de méditer et à titre personnel, j’ai fait le choix de pratiquer la méditation « Vipassana ».
Définition :
Vipassana, qui signifie voir les choses telles qu’elles sont réellement, est l’une des plus anciennes techniques de méditation de l’Inde. Elle a été redécouverte par Gotama le Bouddha il y a plus de 2500 ans et était enseignée par lui même en tant que remède universel pour des maux universels ; c’est un art de vivre. Cette technique non-sectaire a pour objectif l’éradication totale des impuretés mentales et le bonheur suprême de la libération totale qui en résulte.
Vipassana est une méthode de transformation de soi par l’observation de soi. Elle se concentre sur l’interconnexion profonde entre l’esprit et le corps, dont on peut faire l’expérience directement en portant une attention disciplinée aux sensations physiques du corps, et qui sont en interaction constante et conditionnent l’esprit. C’est ce voyage d’exploration de soi, fondé sur l’observation, pour atteindre la racine commune de l’esprit et du corps, qui dissout les impuretés mentales et résulte en un esprit équilibré plein d’amour et de compassion.
Les lois scientifiques qui guident nos pensées, nos sentiments, nos jugements et nos sensations deviennent claires. Par l’expérience directe, nous comprenons la nature selon laquelle nous progressons ou régressons, la façon dont nous produisons de la souffrance ou la manière de s’en libérer. La vie se caractérise alors par une conscience augmentée, l’absence d’illusions, le contrôle de soi et la paix.
Quels sont les bénéfices ?
Prise de conscience de soi (troubles et/ou blocages émotionnels, psychologiques)
Réduction des regrets (dépression) et des inquiétudes liés à l’avenir (anxiété)
Améliorer le bien-être mental (De nombreuses études mettent en évidence les bénéfices pour les maladies neurodégénératives)
Favorise la plasticité cérébrale
Aide à traiter les dépendances
Pratiquer l’équanimité
Comprendre nos schémas/patrons psychologiques intergénérationnels
Joie et bien être
Développer la résilience, le non-jugement et le détachement
Vivre plus dans l’instant présent
Prise de conscience et diminution de l’ego
Développer notre empathie, compassion et bienveillance
Reconnexion avec la nature
Améliorer la concentration
Histoire
Satya Narayan Goenka, d’origine indienne mais né en Birmanie, est l’homme qui a popularisé la méditation Vipassana dans le monde, et plus précisément en Europe, à partir des années 1980.
Élève du maître Sayagyi U Ba Khin (important personnage politique en Birmanie, mais aussi instructeur renommé de Vipassana), Goenka commence à enseigner la méditation Vipassanā dans les années 1970, après 14 ans d’apprentissage.
En tant que professeur, il réunit des personnes de tous les milieux sociaux autour de cette pratique.
Face à la demande sans cesse croissante de cours de Vipassana, Goenka s’entoure d’assistants-enseignants qui l’aident à transmettre la pratique.
À partir de 1982, Goenka amorce l’ouverture de nombreux centres de méditation Vipassana aux quatre coins de la planète, notamment en Inde, mais aussi aux États-Unis, en Australie, en France, en Thaïlande, au Japon…
La technique que S.N. Goenka transmet vient d’une tradition qui remonte au Bouddha. Le Bouddha n’a jamais enseigné une religion sectaire. Il a enseigné le Dhamma – la voie de la libération – qui est universel. Suivant cette même tradition, l’approche de M. Goenka est totalement non sectaire. C’est pour cette raison que son enseignement attire profondément des gens de tous les milieux, de toutes les religions et sans religion, et du monde entier.
M. Goenka a reçu de nombreuses distinctions et titres honorifiques de son vivant, notamment le prestigieux Prix Padma de la Présidente de l’Inde en 2012. Ceci est la plus haute distinction civile accordée par le Gouvernement Indien.
Satya Narayan Goenka a rendu son dernier souffle en septembre 2013, à l’âge de 89 ans. Il a laissé un héritage impérissable derrière lui : la technique Vipassana, désormais disponible plus largement que jamais auparavant aux peuples du monde entier.
Retraite Vipassana de 10 jours :
Afin de mieux comprendre cette pratique, il est vivement recommandé de participer à une retraite de 10 jours.
Une retraite de méditation Vipassana de 10 jours se déroule de la façon suivante :
« Noble Silence », interdiction de communiquer avec les autres participants
Téléphone portable prohibé
Aucune activité autre que la méditation
La première méditation commence à 4 h 30 et on pratique jusqu’à 21 h 30. Méditations de 1 à 2h avec des pauses entre chaque session.
Nourriture exclusivement végétarienne. Petit-déjeuner à 6h30 et déjeuner à 11h. Les nouveaux pratiquants peuvent manger des fruits vers 18h.
Pratique de « Sila » , qui consiste à respecter des préceptes. « S’abstenir de tuer tous êtres vivants, s’abstenir de voler, s’abstenir de toute activité sexuelle, s’abstenir de mentir, s’abstenir de consommer tout produit intoxicant (Alcool, drogue…) ». Sila assure une base pour le développement de « Samadhi », la concentration de l’esprit ; la purification de l’esprit est réalisée par « Pañña », la sagesse de la vision intérieure.
Cours de 1h le soir donné par S.N Goenka
La retraite de 10 jours est entièrement gratuite et basée sur le volontariat.
Ségrégation hommes/femmes
La technique est enseignée lors d’un cours résidentiel de dix jours pendant lequel les participants respectent un code de discipline prescrit, apprennent les bases de la méthode et pratiquent suffisamment pour en ressentir les résultats bénéfiques.
Le cours requiert un travail difficile et sérieux. L’entrainement comprend trois étapes. La première étape est, pendant la période du cours, de s’abstenir de tuer, de voler, d’avoir des activités sexuelles, de mentir et de prendre des intoxicants. Ce code simple de conduite morale permet de calmer l’esprit, qui sinon serait trop agité pour pratiquer la tâche d’observation de soi. L’étape suivante consiste à développer une certaine maîtrise de l’esprit en apprenant à fixer son attention sur la réalité naturelle du changement constant du flux de la respiration lorsqu’il entre et sort des narines. Dès le quatrième jour, l’esprit est plus calme et plus concentré, mieux à même d’entreprendre la pratique de Vipassana elle-même : observer les sensations à travers le corps, comprendre leur nature, et développer l’équanimité en apprenant à ne pas y réagir. Enfin, le dernier jour, les participants apprennent la méditation de l’amour bienveillant ou de la bonne volonté vis-à-vis de tous, au cours de laquelle la pureté développée pendant le cours est partagée avec tous les êtres.
La pratique dans son ensemble est réellement un entraînement mental. De la même façon que nous faisons usage de l’exercice physique pour améliorer notre santé physique, de même peut-on faire usage de Vipassana pour développer un esprit sain.
Parce que cela s’est révélé véritablement bénéfique, une grande importance est accordée à la préservation de la technique dans sa forme originelle et authentique. Elle n’est pas enseignée sur une base commerciale, mais au contraire est offerte gratuitement. Aucune personne impliquée dans l’enseignement ne reçoit quelque rémunération matérielle que ce soit. Il n’y a pas de paiement demandé pour les cours, pas même pour couvrir le coût de la nourriture et du logement. Tous les frais sont couverts par les dons de ceux qui, ayant suivi un cours complet et fait l’expérience des bienfaits de Vipassana, désirent offrir à d’autres la même opportunité.
Bien évidemment, les résultats arrivent progressivement, par une pratique régulière. Il n’est pas réaliste de s’attendre à ce que tous les problèmes se résolvent en dix jours. Pendant cette période cependant, on peut apprendre l’essentiel de Vipassana de façon à pouvoir l’appliquer dans la vie quotidienne. Plus on pratique la technique, plus grande est la libération de la souffrance, et plus proche est le but ultime de la libération totale. Même dix jours peuvent procurer des résultats significatifs et de toute évidence bénéfiques dans la vie quotidienne.
Mon expérience
Anapana
Les trois premiers jours, nous pratiquons uniquement la technique de méditation dite « Anapana« .
« Anapana » consiste à observer sa respiration, on observe l’air rentré et sortir de nos narines. Nous ne devons en aucun cas, chercher quelconque sensation, quoi qu’il arrive, quoique l’on puisse ressentir, nous observons et nous ne réagissons pas.
Ainsi, l’esprit va s’agiter et nous allons très vite nous perdre dans notre flot de pensées. Ce n’est pas grave, à chaque fois que l’on s’égare, on observe que l’on pense et on retourne à notre respiration.
Saviez-vous que le cerveau humain génère en moyenne 60 000 pensées par jour et que 80% de ces dernières sont négatives ? C’est notre instinct de survie qui nous dirige et génère ces pensées négatives pour notre protection.
La pratique de la méditation, nous fait prendre conscience de ce flot incessant de pensées et à terme, apprendre à prendre du recul sur ces pensées afin de ne pas nous identifier à celles-ci. Nous pensons de manière automatique et sommes rarement ancrés véritablement dans l’instant présent.
« Anapana » permet de calmer l’esprit de ses agitations (pensées excessives) et de l’aiguiser afin d’être plus concentré. En effet, à force de se concentrer sur une partie très réduite du corps, lorsque l’on va pratiquer la technique « Vipassana » (observer toutes les sensations du corps), il sera beaucoup plus aisé de ressentir ces sensations, car les parties à observer sont bien plus grandes.
Vipassana
Dès le quatrième jour, l’esprit est plus calme et plus concentré, mieux à même d’entreprendre la pratique de « Vipassana » : observer les sensations à travers tous le corps, comprendre leur nature, et développer l’équanimité en apprenant à ne pas réagir à nos sensations, pensées, douleurs, émotions…
Vipassana consiste à scanner littéralement l’ensemble du corps, de la tête au pied en passant par chaque partie du corps. Nous observons absolument tous types de sensations (chaleur, froid, fourmillement, chatouille, douleur, irritation, vibration, tremblement…). Il ne faut omettre aucune partie et si on ne ressent rien à un endroit alors on se concentre sur ce dernier pendant quelques minutes.
Dans le même principe qu’Anapana, nous ne recherchons aucune sensation particulière, nous observons chaque sensation dans l’instant présent. On apprend également à ne pas s’attacher aux sensations qui nous semblent agréables et à l’inverse, ne pas rejeter ou ignorer les sensations désagréables. La pratique insiste sur le fait que nous devons uniquement observer sans réagir et en étant conscient de l’impermanence de chaque sensation, pensée, émotion.
Quel est le but recherché ?
Nous apprenons que nous générons, de manière inconsciente et automatique, du désir pour les sensations, pensées, émotions, agréables et positives ; et au contraire du rejet pour une sensation, pensée ou émotion, négative. Ce fonctionnement mental produit des souffrances mentales puisque nous sommes dans la recherche permanente du « positif » et nous devenons très agités lorsque nous générons quelque chose de négatif.
Comment guérir ?
En pratiquant la méditation « Vipassana », nous nous exerçons à ne pas réagir aux sensations, pensées, émotions que nous observons et nous restons équanime. Cet exercice, offre, à terme, de se libérer de nos souffrances mentales. Lorsqu’une expérience positive se présente, nous l’observons et nous ne nous attachons pas à cette dernière, lorsqu’une expérience négative se présente, nous l’observons et nous ne réagissons pas en ayant conscience de son impermanence.
Au cours de la pratique, on comprend que les sensations de notre corps sont liées directement à nos pensées et émotions. Vous êtes heureux, des sensations typiques de cette émotion sont observables dans votre corps. À l’inverse, vous êtes malheureux, en colère, anxieux, des sensations de ces mêmes émotions sont observables dans votre corps.
Et c’est là que la technique Vipassana prend tout son sens. Lorsque nous générons une émotion négative, nous devenons conscients au niveau « physique », des sensations liées à cette émotion et en observantles sensations, l’émotion s’affaiblie petit à petit. Nous devons nous efforcer de rester équanime et de ne pas réagir afin que cette même émotion disparaisse.
Lorsque l’on réagit de manière automatique et que cette émotion négative nous contrôle alors nous générons des « Sankhara ». Les « Sankhara » sont des blocages mentaux, émotionnels, psychologiques que nous avons crée dans notre passé dû à une réaction négative causé par un événement extérieur. Ces « Sankhara » se retrouvent bloqués dans le corps et peuvent provoquer des douleurs physiques. On comprend de cette manière l’étroit lien entre le corps et l’esprit.
L’esprit a l’habitude de réagir et de multiplier les réactions. Un événement indésirable se produit et l’on génère un« Sankhara » d’aversion. En apparaissant dans l’esprit, le « Sankhara » s’accompagne d’une sensation physique désagréable. L’instant d’après, à cause de cette vieille habitude qui consiste à réagir, on génère à nouveau de l’aversion, dirigée en fait contre la sensation physique désagréable. Le stimulant extérieur de la colère est secondaire, en vérité, on réagit à la sensation intérieure. La sensation désagréable nous fait réagir avec aversion, ce qui produit une autre sensation désagréable qui nous fait à nouveau réagir. C’est ainsi que commence le processus de la multiplication. Si l’on ne réagit pas à la sensation, mais au contraire sourit et comprend sa nature passagère, on ne produit pas de nouveau « Sankhara » et le « Sankhara » qui est déjà apparu disparaît sans se multiplier.L’instant d’après, un autre « Sankhara« du même type surgit des profondeurs de l’esprit : on demeure équanime et il disparaît. L’instant d’après un autre surgit : on demeure équanime et il disparaît. Le processus d’éradication a commencé.
Metta
Le 10ème jour, nous pratiquons une nouvelle technique de méditation, appelée « Metta » ou encore « Méditation de la bienveillance ».
La pratique de la mettā-bhāvanā (méditation de la bienveillance) est un complément important à la technique de la méditation Vipassana – en fait, c’est son résultat logique.
C’est une technique par laquelle nous rayonnons de bonté et de bonne volonté envers tous les êtres, chargeant délibérément l’atmosphère autour de nous des vibrations apaisantes et positives d’un amour pur et compatissant.
Le Bouddha a demandé à ses disciples de développer la mettā afin de mener une vie plus paisible et harmonieuse et d’aider les autres à faire de même. Les étudiants de Vipassana doivent suivre cette instruction, car mettā nous donne un moyen de partager avec tous les autres la paix et l’harmonie que nous développons.
Le 10e jour, c’est également la fin du noble silence et nous pouvons alors rencontrer et échanger avec les participants.
Le dernier jour, nous participons à notre dernier cours avec S.N Goenka. Afin de tirer tous les bénéfices de la technique, il est recommandé de :
Méditer 1 h deux fois par jour
5/10 min de Metta Bhavana après chaque méditation
Une retraite de 10 jours par an
Une méditation de groupe par semaine
Observer pendant 5 min les sensations de son corps au réveil et au coucher
Pour plus d’informations et si l’expérience de la méditation « Vipassana » vous intéresse, je vous invite à suivre le lien ci dessous :
L’Association Mexicaine de la Maladie de Huntington (AMEH) a été fondée en 1992 à la demande d’un groupe de familles de patients et de professionnels de la santé de l’Institut National de Neurologie et Neurochirurgie « Manuel Velasco Suárez ». Créée en association civile le 17 janvier 1994. Elle a été transformée en institution d’assistance privée le 16 juin 1997.
En raison de l’augmentation du nombre de personnes atteintes de la maladie de Huntington et des besoins humains impliqués, l’« Alma Fondo de Ayuda Social I.A.P. » a accordé à l’AMEH une maison en prêt en 2001, créant ainsi la première et unique garderie de la République mexicaine à offrir une prise en charge globale à ces personnes et à leurs familles dans le but de contribuer à améliorer leur qualité de vie.
Fournir des services complets aux personnes vulnérables atteintes de la maladie de Huntington et à leurs familles ; dans le but de répondre aux besoins fondamentaux de santé des sujets de droit et de contribuer à maintenir plus longtemps leurs capacités physiques et intellectuelles, en favorisant leur bien-être.
Vision
Fournir des services complets de qualité aux personnes atteintes de la maladie de Huntington en situation vulnérable dans la République mexicaine, en transformant le paradigme social, en consolidant une culture d’acceptation en tant que sujets de droit dans le pays, en maintenant le lien international avec d’autres organisations, en sensibilisant la population à risque et promouvoir la participation sociale par la diffusion.
Valeurs
Amour : Faire preuve d’intérêt et d’empathie pour les besoins des autres, promouvoir l’union et la camaraderie des utilisateurs et de leurs familles, grâce à la vocation et au soutien apportés par les personnes qui collaborent à l’Organisation.
Honnêteté : Nous travaillons avec responsabilité, transparence, en étant cohérents avec ce que nous professons et faisons, ce qui crée de la confiance dans le travail que nous effectuons. Intégrer une équipe de travail participative, ajouter des talents pour parvenir à l’unification des opinions, motiver le respect pour créer une synergie positive pour l’ensemble de l’Organisation.
Engagement : Nous fournissons aux utilisateurs une attention professionnelle et de qualité, en plus de les tenir informés des avancées qui surviennent, en restant fidèles au but de l’Organisation.
Respect : À chacun des utilisateurs qui viennent à l’AMEH, par l’acceptation, la tolérance et la confidentialité.
Gratitude : envers la vie, les gens qui nous entourent, les apprentissages que nos utilisateurs nous donnent et toutes sortes de participation citoyenne puisqu’ils forgent l’espoir que la réalité de nos bénéficiaires, quelle que soit l’adversité, s’améliorera. Nous sommes situés à : Cuauhtemoc 97 esq. Trésoriers Colonel Toriello Guerra, Tlalpan c.p. 14050 CDMX
Tél. : (55) 5424-3189 et 5424-3325
Courriel : huntingtonmexico@hotmail.com
amehuntington@gmail.com
huntingtonmexico@gmail.com
Événement pour la journée international de la maladie de Huntington
Pour voyager en toute sécurité et sérénité, disposer d’un équipement adapté et de qualité n’est pas un luxe, c’est une nécessité. À vélo, on est constamment exposé aux éléments : pluie, vent, chaleur, froid, poussière… Chaque détail compte et une telle aventure nécessite beaucoup d’organisation.
Lorsque l’on se déplace dans des régions isolées, il faut être autonome à 100 %. Cela implique non seulement un matériel robuste, confortable et résistant, mais aussi une préparation complète : gestion de l’eau et de la nourriture, médicaments essentiels (comme les traitements anti-paludisme pour certaines zones d’Afrique), outils de réparation, et tout ce qui peut assurer la survie et le bien-être en toutes circonstances.
L’objectif est clair : anticiper toutes les situations possibles, miser sur la qualité plutôt que la quantité, et être prêt à affronter l’inattendu. Chaque élément de votre équipement doit être pensé pour rendre votre aventure sûre, durable et réussie.
Bivouac
Tente : Big Agnes Copper Spur HV UL 2
Matelas : Big Agnes Rapid SL Insulated
Sac de couchage : Millet Baikal 750
Drap de sac : Sea to Summit – Drap de soie Stretch Traveller
Sacoche appareil photo : Evoc Hip Pack Capture 6 L
Organisateur électronique : UGREEN
Supports vélo : Quad Lock (téléphone/caméra)
Divers
Gourdes : 3 gourdes Zefal 1 L + 1 gourde Nalgene 1,5 L (gestion d’eau : 4.5L sur le cadre – capacité maximum : 10.5L en combinant la poche à eau Sea to Summit watercell 6 L)
Santé : Trousse de premiers secours + médicaments essentiels + Anti Malaria Doxycycline 100mg mono hydraté + crème solaire stick + répulsif Insect Ecran
Documents : Passeport + carte d’identité + carte groupe sanguin + permis de conduire (FR & international) + carnet de vaccination à jour + photo d’identité + copies numériques des documents (boîte mail & ordinateur) + photocopies papier
Banques en ligne : Carte Mastercard N26 + Carte visa Hello Bank
Sac à dos : Sac compressible Sea to Summit Sil Dry DayPack 22 L
Trousse de toilette : Forclaz Trousse de toilette Ultralight (Savon + brosse à dents + fil dentaire + dentifrice + rasoir électrique + pince à épiler + coupe-ongles + coton-tiges)
Serviette : microfibre Sea to Summit
Antivol : ABUS Câble en boucle Cobra 10 – Câble en acier gainé de plastique + cadenas